Exercices de Style - Raymond E. Feist 5 стр.


Permutations par groupes croissants de lettres

Rvers unjou urlap midis ormea latef eduna rrièr sdela utobu sjape ligne njeun rçusu eauco ehomm longq utrop taintu uipor eauen nchap dunga touré essé lontr. Nilint soudai asonvo erpell préten isinen ecelui dantqu aitexp cifais uimarc résdel lespie hersur uefois dschaq ntaito quilmo ndaitd udesce geurs esvoya. Onnadai ilaband apideme lleursr cussion ntladis etersur poursej elibre uneplac.

Heures pl quelques le revisd us tard je are sait evant lag grande co lazare en on avec un nversati qui lui di camarade ireremon sait de fa ton supér ter le bou npardess ieur de so us.

Permutations par groupes croissants de mots

Jour un midi vers, la sur arrière plate-forme un d'de autobus ligne la j'S un aperçus jeune au homme trop cou qui long un portait entouré chapeau un d'tressé galon. Interpella son soudain il prétendant que voisin en exprès de celui-ci faisait sur les lui marcher fois qu'pieds chaque ou descendait il montait des voyageurs. Ailleurs rapidement la il abandonna d'jter sur une discussion pour se place libre.

Je le revis devant quelques heures plus tard en grande conversation avec la gare Saint-Lazare disait de faire remonter un camarade qui lui supérieur de son pardessus un peu le bouton.

Hellénismes

Dans un hyperautobus plein de pétrolonautes, je fus martyr de ce microrama en une chronie de métaffluence: un hypotype plus qu'icosapige avec un pétase péricyclé par caloplegme et un macrotrachèle eucylindrique anathématise emphatiquement un éphémère et anonyme outisse, lequel, à ce qu'il pseudolégeait, lui épivédait sur les bipodes mais, dès qu'il euryscopa une coenotopie, il se péristropha pour s'y catapelter.

En une chronie hystère, je l'esthèsis devant le sidérodromeux stathme hagiolazarique, péripatant avec un compsanthrophe qui lui symboulait la métacinèse d'un omphale sphincter.

Ensembliste

Dans l'autobus S considérons l'ensemble A des voyageurs assis et l'ensemble D des voyageurs debout. À un certain arrêt, se trouve l'ensemble P des personnes qui attendent. Soit C l'ensemble des voyageurs qui montent; c'est un sous-ensemble de P et il est lui-même l'union de C' l'ensemble des voyageurs qui restent sur la plate-forme et de C'' l'ensemble de ceux qui vont s'asseoir. Démontrer que l'ensemble C'' est vide.

Z étant l'ensemble des zazous et {z} l'intersection de Z et de C', réduite à un seul élément. À la suite de la surjection des pieds de z sur ceux de y (élément quelconque de C' différent de z), il se produit un ensemble M de mots prononcés par l'élément z. L'ensemble C'' étant devenu non vide, démontrer qu'il se compose de l'unique élément z.

Soit maintenant P l'ensemble des piétons se trouvant devant la gare Saint-Lazare, {z, z'} l'intersection de Z et de P, B l'ensemble des boutons du pardessus de z, B' l'ensemble des emplacements possibles des dits boutons selon z', démontrer que l'injection de B dans B' n'est pas une bijection.

Définitionnel

Dans un grand véhicule automobile public de transport urbain désigné par la dix-neuvième lettre de l'alphabet, un jeune excentrique portant un surnom donné à Paris en 1942, ayant la partie du corps qui joint la tête aux épaules s'étendant sur une certaine distance et portant sur l'extrémité supérieure du corps une coiffure de forme variable entourée d'un ruban épais entrelacé en forme de natte – ce jeune excentrique donc, imputant à un individu allant d'un lieu à un autre la faute consistant à deplacer ses pieds l'un après l'autre sur les siens, se mit en route pour se mettre sur un meuble disposé pour qu'on puisse s'y asseoir, meuble devenu non occupé.

Cent vingt minutes plus tard, je le vis de nouveau devant l'ensemble des bâtiments et des voies d'un chemin de fer où se font le dépôt des marchandises et l'embarquement ou le débarquement des voyageurs. Un autre jeune excentrique portant un surnom donné à Paris en 1942 lui procurait des avis sur ce qu'il convient de faire à propos d'un cercle de métal, de corne, de bois, etc., couvert ou non d'étoffe, servant à attacher les vêtements, en l'occurence un vêtement masculin qu'on porte par-dessus les autres.

Tanka

L'autobus arrive

Un zazou à chapeau monte

Un heurt il y a

Plus tard devant Saint-Lazare

Il est question d'un bouton

Vers libres

L'autobus

plein

le coeur

vide

le cou

long

le ruban

tressé

les pieds

plats

plats et aplatis

la place

vide

et l'inattendue rencontre près de la gare aux mille feux éteints

de ce coeur, de ce cou, de ce ruban, de ces pieds,

de cette place vide,

et de ce bouton.

Réactionnaire

Naturellement l'autobus était à peu près complet, et le receveur désagréable. L'origine de tout cela, il faut la rechercher dans la journée de huit heures et les projets de nationalisation. Et puis les français manquent d'organisation et de sens civique; sinon, il ne serait pas nécessaire de leur distribuer des numéros d'ordre pour prendre l'autobus – ordre est bien le mot. Ce jour-là, nous étions bien dix à attendre sous un soleil écrasant et lorsque l'autobus arriva, il y avait seulement deux places, et j'étais le sixième. Heureusement que j'ai dit ÒjusticeÓ, en montrant une vague carte avec ma photo et une bande tricolore en travers – cela impressionne toujours les receveurs – et je suis monté. Naturellement je n'ai rien à voir avec l'ignoble justice républicaine et je n'allais tout de même pas rater un déjeuner d'affaires très important pour une vulgaire histoire de numéros. Sur la plate-forme nous étions serrés comme harengs en caque. Je souffre toujours de cette promiscuité dégoütante. La seule chose qui puisse compenser ce désagrément, c'est quelquefois le charmant contact du trémoussant arrière-train d'une mignonne midinette. Ah jeunesse, jeunesse! mais ne nous excitons pas. Cette fois-là je n'avais dans mon voisinage que des hommes, dont une sorte de zazou au cou démesuré et qui portait autour de son feutre mou une espèce de tresse au lieu de ruban. Comme si on ne devrait pas envoyer tous ces gars-là dans des camps de travail. Pour relever les ruines par exemple. Celles des anglo-saxons surtout. De mon temps on était camelot du roy, et pas swing. Toujours est-il que ce garnement se permet tout à coup d'engueuler un ancien combattant, un vrai, de la guerre de 14-18. Et ce dernier qui ne riposte pas! on comprend quand on voit cela que le traité de Versailles ait été une loufoquerie. Quant au galopin, il se précipita sur une place libre au lieu de la laisser à une mère de famille. Quelle époque! eh bien, ce morveux prétentieux, je l'ai revu, deux heures plus tard, devant la cour de Rome. Il était en compagnie d'un autre zazou du même acabit, lequel lui donnait des conseils sur sa mise. Ils se baladaient de long en large, tous les deux, – au lieu d'aller casser les vitrines d'une permanence communiste et de brüler quelques bouquins. Pauvre France!

Hai kai

l'S est-ce long cou marche pieds cris et retraite gare et bouton rencontre

Translation

Dans l'Y, en un hexagone d'affouragement. Un typhon dans les trente-deux anacardiers, chapellerie modeste avec coréopsis remplaçant la rubellite, couchette trop longue comme si on lui avait tiré dessus. Les gentillesses descendent. Le typhon en quêteur s'irrite contre un voiturier. Il lui reproche de le bousculer chaque fois qu'il passe quelqu'un, tondeur pleurnichard qui se veut méchant. Comme il voit une placette libre, se précipite dessus.

Huit hexagones plus loin, je le rencontre dans la courbe de Roncq, devant la gargouille de Saint-Dizier. Il est avec un cambreur qui lui dit: «Tu devrais faire mettre un bouton-pression supplémentaire à ton pare-chocs.» Il lui montre où (à l'échantillon) et pourquoi.

Lipogramme

Voici.

Au stop, l'autobus stoppa. Y monta un zazou au cou trop long, qui avait sur son caillou un galurin au ruban mou. Il s'attaqua aux panards d'un quidam dont arpions, cors, durillons sont avachis du coup; puis il bondit sur un banc et s'assoit sur un strapontin où nul n'y figurait.

Plus tard, vis-à-vis la station saint-Machin ou saint-Truc, un copain lui disait: «Tu as à ton raglan un bouton qu'on a mis trop haut.»

Voilà.

Anglicismes

Un dai vers middai, je tèque le beusse et je sie un jeugne manne avec une grète nèque et un hatte avec une quainnde de lesse tressés. Soudainement ce jeugne manne bi-queumze crézé et acquiouse un respectable seur de lui trider sur les toses. Puis il reunna vers un site eunoccupé.

A une lète aoure je le sie egaine; il vouoquait eupe et daoune devant la Ceinte Lazare stécheunne. Un beau lui guivait un advice à propos de beutone.

Prosthèses

Zun bjour hvers dmidi, dsur lla aplateforme zarrière zd'hun tautobus, gnon ploin ddu éparc Omonceaux, èje fremarquai hun éjeune phomme zau pcou strop mlong, cqui sexhibait hun tchapeau centouré d'zun agalon stressé zau mlieu ede truban. Bsoudain, zil tinterpella sson svoisin zen aprétendant ceque tcelui-tci rfaisait texprès ède zlui nmarcher ssur tles rpieds tchaque gfois cqu'uil zmontait zou rdescendait édes jvoyageurs. Hil babandonna trapidement lla xdiscussion épour sse ajeter ssur hune tplace uvide.

Gquelques cheures aplus atard, èje lle rrevis ddevant lla agare Esait-Blazare zen rgrande xconversation zavec hun gcamarade cqui élui rdonnait édes fconseils zau tsujet dd'hun mbouton éde tson ppppppppppppppppppardessus.

Épenthèses

Uon jouir vears mirdi, suir lea plateforome arrièare d'uin autoibus S, joe vois uin homime aiu conu troup loung quai poritait uin chaipeau enotouré d'uin galion tresasé avu lievu die ruaban. Tovut à covup iel interapella soin voiisin ein préteindant quie cealui-coi faissait exaprès die luvi marocher suar leis piedos chaique fouis qvu'ill monatait ovu desicendait deus voyagreurs. Iol abanodonna d'ailoleurs rapideument lia discusision povur sie jeiter suir uane plabce livbre.

Quelques heubres pluis taird, jie lie rievis debvant lia gaire Savint-Lazxare ein grainde conoversation abvec uon camacrade quzi luzi dibsait die fagire relmonter uon pelu lie bobuton surpérieir die soin pardesssssssssssssssssssus.

Paragoges

Ung jourz verse midir, surl laa plateformet arrièreu d'uno autobusi, j'aperçuss uno jeuneu hommeu aux coux tropr longg ett quie portaito ung chapeaux entourée d'ung galong tressés aux lieux deu rubann. Soudainj, il interpellat sono voisino eno prétendanti queue celuio-cix faisaito exprèso deu luiv marcheri surb lesq piedsa chaquex foisa quh'ile montaiti oui descendaiti desd voyageursi. Ilo abandonnat d'ailleurst rapidemento lab discussiong pourv sei jeteri sura uneu placeu librex.

Quelquesu heuresu plusu tardu, jeu leu revisu devantu lau gareu Sainteu-Lazareu enu grandex conversationg aveco une camaradeb quib luib disaitr dew fairex remontert leq boutonq supérieurm dek sonj pardessussssssssssssssssssssss.

Féminin

Quelle bande d'empotés! aujourd'hui vers midi (ce qu'il faisait chaud, heureusement que je m'étais mis de l'odorono sous les bras, sans ça ma petite robe d'été en cretonne de ma petite couturière qui me fait des prix, elle était fichue) du côté du parc Monceau (c'est mieux que le Luxembourg où j'envoie mon fils, quelle idée d'avoir la pelade à son âge), l'autobus passe, il était plein, mais j'ai vampé le receveur et je suis montée. Naturellement le tas d'abrutis qui avait des numéros a protesté, mais pfuitt! l'autobus était loin. Et moi dedans. C'était surcomplet. Ce que j'étais serrée, et pas un homme assis à l'intérieur qui m'aurait cédé sa place. Quels goujats! à côté de moi, il y avait un homme assez élégant (c'est très chic une tresse autour d'un feutre mou au lieu de ruban, Adam a du parler de cette nouvelle mode), malheureusement il avait le cou trop long pour mon goüt. J'ai des amies qui prétendent que lorsqu'un homme a une partie du corps plus grande que la normale (par exemple un nez trop grand) ça indique aussi des capacités marquées dans un autre domaine. Mais je n'en crois rien. En tout cas, ce monsieur très bien se trémoussait tout le temps et je me demandais ce qu'il attendait pour m'adresser la parole ou me mettre la main quelque part. C'est un timide, me disais-je. Je n'avais pas tout à fait tort. Car le voilà qui se met à interpeller un autre bonhomme qui avait une sale tête d'ailleurs et qui faisait exprès de lui marcher sur les pieds. Si j'avais été ce jeune homme, je lui aurais cassé la figure, mais au lieu de cela il est allé vite s'asseoir dès qu'il a vu une place libre et il n'a d'ailleurs pas songé un seul instant à me l'offrir. Ce qu'il ne faut pas voir, tout de même, au pays de la galanterie. Un peu plus tard, comme je passais devant la gare Saint-Lazare (cette fois j'étais assise), je l'ai aperçu qui discutait avec un ami (un assez joli garçon, ma foi) à propos de l'échancrure de son pardessus (une drôle d'idée de mettre un manteau par une chaleur pareille, mais ça fait toujours habillé). Je l'ai regardé, mais l'imbécile il ne m'a même pas reconnue.

Parties du discours

Articles:le, la, les, un, une, des, du, au.

Substantifs: jour, midi, plate-forme, autobus, ligne S, côté, parc, Monceau, homme, cou, chapeau, galon, lieu, coup, ruban, voisin, pieds, fois, voyageur, discussion, place, heures, gare, saint, Lazare, conversation, camarade, échancrure, pardessus, tailleur, bouton.

Adjectifs: arrière, compétent, complet, entouré, grand, libre, long, tressé.

Verbes: apercevoir, porter, interpeller, prétendre, faire, marcher, monter, descendre, abandonner, jeter, revoir, dire, diminuer, faire, remonter.

Pronoms: je, il, se, le, lui, son, qui, celui-ci, que, chaque, tout, quelque.

Adverbes: peu, près, fort, exprès, ailleurs, rapidement, plus, tard.

Prépositions: vers, sur, de, en, sur, devant, en, avec, par, à.

Conjonctions: que, ou.

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