Le général sourit. « Et vous, un officier subalterne, vous useriez de votre faible influence pour disculper un haut responsable irakien pour le salut d'un enfant dont personne ne se soucie. Pour moi, c'est un faux-problème car, comme vous, les Américains, le dites si bien, il y a de plus gros poisson à frire. Je suis franchement offensé que vous m'ayez cru si crédule. »
Tess se leva. « Votre réponse est donc non ? »
Amir s'approcha de Tess. « Si ma réponse est 'peut-être', vous reverrais-je ? Je ne suis pas rancunier. Revenez me voir et nous pourrons en discuter. »
Tess n'en revenait pas de l'insistance de cet homme. « Ãtes-vous en train de suggérer que nous pouvons trouver un accord ?
â Cela est possible si vous acceptez de me revoir. »
Tess regarda le général. « Comment pouvez-vous possiblement vouloir être avec quelqu'un qui vous déteste ? » Elle regretta aussitôt ses paroles.
Mais à sa surprise, Amir ne sembla pas prendre offense. « Tess, changer l'opinion des gens est mon travail. Pensez-y. Passez une bonne journée. »