Elle observa les filles de Lord Craig. Elles semblaient confortables dans cet environnement, peut-être plus que le seraient de jeunes pupilles dun Lord dans un vaste château. Cependant, il serait attendu quelles soient élevées pour devenir des dames de la haute société, et auraient besoin dune sorte déducation différente de la plupart des filles de leur école. Elle pouvait travailler avec Catriona et Maili jusquà ce quune gouvernante leur soit trouvée. Peut-être dici là aurait-elle trouvé une manière louable de remplir ses journées.
Une fois quelle considéra que les filles avaient passé suffisamment de temps au douaire pour se sentir confortables et se faire de nouvelles amies, Margaux les ramena à la maison principale. Elle pouvait discuter avec Lord Craig de ses idées et voir sil était daccord.
« Excusez-moi, Madame », Madame Bailey larrêta sur le chemin du retour vers la maison et la fit sécarter des filles. « Pardonnez-moi de vous le dire, mais je ne pense pas que cela soit une bonne idée, madame, de les éduquer avec nos filles. Si elles doivent être éduquées comme les filles dun baron, elles auront besoin dapprendre des choses plus distinguées. »
Madame Bailey avait presque lu ses pensées, mais elle naimait pas le ton de sa voix.
« Tels que la danse, la musique, les langues et lart ? » Margaux tenta de ne pas paraître amère. Elle avait peu bénéficié dune telle éducation.
Madame Bailey hocha la tête.
« Jimagine que vous avez peut-être raison. Jen parlerai à Lord Caig. Javais espéré que cela serait acceptable pour un temps. »
« Mais si vous les mettez ici, elles ne voudront pas arrêter. Il vaut mieux leur faire commencer leur éducation comme elles la continueront plus tard, » insista la femme.
« Cest à Lord Craig de décider, » dit Margaux fermement.
« Très bien, Madame. » Madame Bailey fit la révérence et partit dun bon pas.
Merveilleux. Elle avait irrité la surveillante quand elle avait désespérément besoin de trouver sa place ici. Bien sûr, ils la toléreraient quoiquil arrive, puisque le domaine appartenait à son père, mais ce nétait pas la même acceptation. Pourquoi exprimait-elle toujours son avis si ouvertement ? Cela avait dissuadé de nombreux hommes à Londres qui ne voulaient quelle ne soit quune poupée en porcelaine à parader à leur convenance. Apparemment cela nétait pas acceptable quelle soit belle et aussi capable de réfléchir.
Elle rejoint les filles le long du chemin.
« Cela vous plairait-il dapprendre de nouvelles choses ? » leur demanda-t-elle.
« Quelle sorte de nouvelles choses ? » demanda Catriona prudemment.
« Jouer au pianoforte, et chanter ou peindre, ou apprendre à parler français ? » suggéra Margaux.
« Mais je veux apprendre à danser », protesta Maili.
« Bien sûr. La danse est une partie essentielle de léducation dune jeune fille. »
« Allez-vous nous apprendre comment faire ? » demanda Catriona suspicieusement.
« Si Lord Craig le considère acceptable », ajouta Margaux.
Les deux filles se jetèrent sur elle pour létreindre avec excitation, et ceci fut la scène que découvrit Lord Craig tandis quelles arrivaient à sa hauteur sur le chemin.
« Papa Craig ! » sécria Maili avec une élation non contenue. « La Princesse va nous apprendre à danser ! »
« Ah oui ? » demanda-t-il, lamusement réchauffant sa voix alors quil regardait Margaux avec ses yeux implorants. Il y avait quelque chose dans ce regard quelle ne pouvait pas lire.
« Je serai ravie de leur enseigner les talents des dames distinguées jusquà ce que vous trouviez une gouvernante, si vous le désirez », proposa Margaux.
« Je vous serai éternellement reconnaissant de votre aide, Madame », dit-il à voix basse.
Elle acquiesça et leurs regards se croisèrent. Ils marchèrent en silence pendant quelques instants.
« Lady Margaux, vous rendrez-vous à la soirée musicale qui aura lieu chez Squire McDouglas ? »
« Je » Margaux hésita et fronça les sourcils. « Je ne pensais me rendre à aucune des soirées mondaines ici. »
« Cela ne sera pas du tout comme une soirée musicale à Londres, bien sûr. »
« Je» Elle hésitait toujours.
« Vous et votre tante, bien sûr. » Ses yeux brillaient malicieusement.
Leurs regards se croisèrent à nouveau et ils rirent tous les deux.
« Très bien. Je serai ravie de rencontrer nos voisins. »
Gavin regroupa les filles et les fit monter dans la calèche. Maili était déjà en train dessayer de sentraîner à faire ses pas de danse dans le petit véhicule. Catriona était perdue dans ses pensées. Gavin osait espérer que sa situation saméliorerait grâce à laide de Lord Ashbury et sa famille.
« Papa Craig, pourquoi certaines des filles étaient-elles si grosses ? » Maili brandit ses bras pour mimer leurs ventres.
Gavin prit une profonde inspiration. Il avait su que ceci arriverait, mais nétait toujours pas sûr de comment leur répondre.
« Elles vont avoir des bébés, Maili », dit-il, ne voyant aucune raison de ne pas être honnête.
Les yeux de Maili sélargirent. « Mais elles ne sont pas mariées ! » protesta-t-elle.
« Non, ma petite. Il nest pas nécessaire dêtre mariée pour avoir un bébé. »
« Papa Craig, doù viennent les bébés ? » demanda-t-elle.
Cela était naturellement la question suivante la plus logique. Il aurait du également voir ceci venir. Peut-être serait-ce moins douloureux de sauter de la calèche que de répondre.
« Cela arrive quand un homme couche avec une femme. Mais vous navez pas à vous en préoccuper pour le moment. »
Maili et Catriona restèrent silencieuses pendant quelques minutes tandis quelles réfléchissaient à cette information. Il attendait la question suivante qui demanderait pourquoi les filles étaient enceintes. Mais cette fois-ci elle narriva pas.
« Papa Craig, la Princesse nest-elle pas la plus belle fille que vous ayez jamais vue ? » dit Maili dun ton songeur.
Gavin hésita. « Oui, je suppose. »
« Elle devrait être notre nouvelle maman. »
« Maili ! » la gronda Catriona.
« Mais pourquoi pas ? » demanda Maili. « Elle a besoin dun mari. Jai entendu sa maman le dire à son papa. »
« Est-ce donc le cas ? Vous ne devriez pas écouter les conversations des autres, jeune fille », la réprimanda Gavin.
« Mais ce nétait pas de ma faute. Ils discutaient et je les ai entendus. Je nessayais pas de les entendre. » Elle fit la moue.
« Très bien, ma petite. » Il lui tapota la tête.
« Son papa a dit quil comptait sur le charme du bon docteur. Jespère quil parlait de vous. »
Gavin ne put trouver une réponse pour exprimer ses sentiments de manière satisfaisante.
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