Morgan Rice
La Marche Des Rois (Tome 2 De L'anneau Du Sorcier)
Morgan Rice
Morgan Rice est l'auteur à succès n°1 et l'auteur à succès chez USA Aujourd'hui de la série d'épopées fantastiques L'ANNEAU DU SORCIER, qui contient dix-sept tomes, de la série à succès n°1 SOUVENIRS D'UNE VAMPIRE, qui contient onze tomes (pour l'instant), de la série à succès n°1 LA TRILOGIE DES RESCAPÉS, thriller post-apocalyptique qui contient deux tomes (pour l'instant) et de la nouvelle série d'épopées fantastiques ROIS ET SORCIERS. Les livres de Morgan sont disponibles en édition audio et papier, et des traductions sont disponibles en plus de 25 langues.
TRANSFORMATION (le tome 1 de Souvenirs d'Une Vampire), ARENE UN: SLAVERSUNNERS (le tome 1 de la Trilogie des Rescapés), LE REVEIL DES DRAGONS (le tome 1 de Rois et Sorciers) et LA QUÊTE DES HÉROS (le tome 1 de l'Anneau Du Sorcier) sont tous disponibles en téléchargement gratuit!
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Sélection d'Acclamations pour Morgan Rice
“Livre fantastique plein d'entrain qui intègre un soupçon de mystère et de complot dans son intrigue. Toute l'histoire de La Quête des Héros porte sur la recherche du courage et la définition d'un but de vie qui mène à la croissance, la maturité et l'excellence …. Pour ceux qui recherchent des aventures fantastiques substantielles, les protagonistes, les techniques et l'action fournissent une vigoureuse série de rencontres qui se focalisent efficacement sur l'évolution de Thor d'un enfant rêveur à un jeune adulte confronté à d'impossibles conditions de survie …. Et ce n'est que le début de ce qui promet d'être une série épique pour jeunes adultes.”
--Midwest Book Review (D. Donovan, Critique d'eBooks)“L'ANNEAU DU SORCIER a tous les ingrédients d'un succès immédiat : des intrigues, des contre-intrigues, du mystère, de vaillants chevaliers et des relations en plein épanouissement qui débordent de cœurs brisés, de tromperies et de trahisons. Ce roman vous distraira pendant des heures et satisfera toutes les tranches d'âge. A ajouter à la bibliothèque permanente de tous les lecteurs d'heroic fantasy.”
--Books and Movie Reviews, Roberto Mattos“La distrayante fantaisie épique de Rice [L'ANNEAU DU SORCIER] comprend des traits classiques du genre : un cadre puissant, fortement inspiré par l’Écosse ancienne et son histoire, et un bon sens des intrigues de cour.”
—Kirkus Reviews“J'ai adoré la façon dont Morgan Rice a créé le personnage de Thor et le monde dans lequel il vivait. Le paysage et les créatures qui le hantaient étaient très bien décrits … J'ai apprécié [l'intrigue]. Elle était courte et charmante …. Il y avait juste la bonne quantité de personnages secondaires, ce qui fait que je ne m'y suis pas perdue. Il y avait des aventures et des moments déchirants, mais l'action décrite n'était pas exagérément grotesque. Le livre serait parfait pour un lecteur adolescent … Il contient les prémices de quelque chose de remarquable …”
--San Francisco Book Review“Dans ce premier tome, bourré d'action, de la fantaisie épique de la série de l'Anneau du Sorcier (qui contient actuellement 14 tomes), Rice présente aux lecteurs Thorgrin "Thor" McLeod, 14 ans. Son rêve est de faire partie de la Légion d'Argent, les chevaliers d'élite qui servent le roi …. L'écriture de Rice est consistante et les prémisses intrigantes.”
--Publishers Weekly“[LA QUÊTE DES HÉROS] est rapide et facile à lire. Les chapitres se terminent d'une façon qui vous poussent à lire la suite du livre et vous ôtent l'envie de le poser. Il y a des fautes de frappe dans le livre et des confusions sur certains noms mais cela ne détourne pas le lecteur de l'histoire dans son ensemble. La fin du livre m'a donné envie de me procurer immédiatement le tome suivant et c'est ce que j'ai fait. Les neuf tomes de la série de l'Anneau du Sorcier peuvent tous s'acheter dès maintenant sur la boutique Kindle et, actuellement, vous pouvez commencer par La Quête des Héros, qui est en téléchargement gratuit sur cette plate-forme ! Si vous recherchez quelque chose de rapide et d'amusant à lire pendant que vous êtes en vacances, ce livre fera parfaitement l'affaire.”
--FantasyOnline.netLivres par Morgan Rice
ROIS ET SORCIERS
LE REVEIL DES DRAGONS (Tome 1)
LE REVEIL DES BRAVES (Tome 2)
L'ANNEAU DU SORCIER
LA QUÊTE DES HEROS (Tome 1)
LA MARCHE DES ROIS (Tome 2)
LE DESTIN DES DRAGONS (Tome 3)
UN CRI D'HONNEUR (Tome 4)
UNE PROMESSE DE GLOIRE (Tome 5)
UNE VALEUREUSE CHARGE (Tome 6)
UN RITE D'EPEES (Tome 7)
UNE CONCESSION D'ARMES (Tome 8)
UN CIEL DE CHARMES (Tome 9)
UNE MER DE BOUCLIERS (Tome 10)
LE REGNE DE L'ACIER (Tome 11)
UNE TERRE DE FEU (Tome 12)
LE REGNE DES REINES (Tome 13)
LE SERMENT DES FRERES (Tome 14)
UN REVE DE MORTELS (Tome 15)
UNE JOUTE DE CHEVALIERS (Tome 16)
LE DON DE LA BATAILLE (Tome 17)
LA TRILOGIE DES RESCAPES
ARENE UN: SLAVERSUNNERS (Tome 1)
ARENE DEUX (Tome 2)
SOUVENIRS D'UNE VAMPIRE
TRANSFORMATION (Tome 1)
ADORATION (Tome 2)
TRAHISON (Tome 3)
PRÉDESTINATION (Tome 4)
DÉSIR (Tome 5)
FIANÇAILLES (Tome 6)
SERMENT (Tome 7)
RETROUVAILLES (Tome 8)
RÉSURRECTION (Tome 9)
ENVIE (Tome 10)
DESTIN (Tome 11)
Écoutez la série de L'ANNEAU DU SORCIER en format livre audio !
Copyright © 2013 par Morgan Rice
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Il s'agit d'une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les entreprises, les organisations, les lieux, les événements et les incidents sont le fruit de l'imagination de l'auteur ou sont utilisés dans un but fictionnel. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, n'est que pure coïncidence.
Image de couverture : Copyright Bilibin Maksym, utilisée en vertu d'une licence accordée par Shutterstock.com.
—William ShakespeareMacbeth“Est-ce un poignard que je vois là devant moi,la poignée vers ma main ? Viens, que je te saisisse !Je ne te tiens pas, et pourtant je te vois toujours.”
CHAPITRE UN
Le Roi MacGil, qui avait beaucoup trop bu, entra dans sa chambre en titubant. La pièce tournait et les festivités de la veille lui avaient donné la migraine. Une femme dont il ne connaissait pas le nom était accrochée à lui, un bras enroulé autour de sa taille, sa chemise à moitié retirée. Elle l'avait emmené dans son lit avec un gloussement. Deux serviteurs avaient fermé la porte derrière eux et s'étaient discrètement éclipsés.
MacGil ne savait pas où était sa reine, et cette nuit-là, il n'en avait que faire. Ils ne couchaient plus ensemble bien souvent —elle se retirait souvent dans sa propre chambre, surtout les nuits de festin, quand les repas duraient trop longtemps. Elle connaissait les vices de son époux et ne semblait pas s'en soucier. Après tout, c'était le roi, et les rois de la lignée MacGil avait toujours régné dans le respect du droit.
Néanmoins, quand MacGil se dirigea vers le lit, la pièce tourna trop violemment et il repoussa soudain cette femme. Il n'avait plus l'humeur à ce genre de chose.
“Va t'en !” ordonna-t-il, et il la repoussa.
La femme resta là, sidérée et vexée; la porte s'ouvrit, les serviteurs revinrent, attrapèrent tous deux la femme par un bras et l'emmenèrent hors de la chambre. Elle protesta, mais ses cris furent étouffés quand ils fermèrent la porte derrière elle.
MacGil s'assit sur le bord de son lit et se mit la tête dans les mains en essayant de faire cesser son mal de tête. Il n'avait pas l'habitude d'avoir mal à la tête si tôt, avant que les effets de la boisson aient eu le temps de s'estomper, mais ce soir, c'était différent. Tout avait changé si vite. Le festin s'était si bien déroulé, ils s'étaient tous attablés devant un bon choix de viande et un vin fort, puis il avait fallu que ce garçon, Thor, apparaisse et gâche tout. D'abord, il avait fait intrusion avec son rêve idiot, puis il avait eu l'audace de lui faire tomber la coupe des mains.
Ensuite, il avait fallu que ce chien arrive, lape le vin et tombe raide mort devant tout le monde. Depuis ce moment, MacGil avait été secoué. La prise de conscience avait eu la violence d'un coup de marteau : quelqu'un avait essayé de l'empoisonner. De l'assassiner. Il avait peine à le comprendre. Quelqu'un avait trompé la vigilance de ses gardes et de ses goûteurs de vin et de nourriture. Il avait échappé à la mort d'un cheveu et ça le secouait encore.
Il se souvint que Thor avait été emmené au cachot et se demanda une fois de plus s'il avait bien fait de donner cet ordre. D'un côté, bien sûr, le garçon n'avait eu aucun moyen de savoir que la coupe était empoisonnée à moins qu'il ne l'ait empoisonnée lui-même ou qu'il ait été d'une façon ou d'une autre complice du crime. D'un autre côté, il savait que Thor avait des pouvoirs profonds, mystérieux (trop mystérieux) et qu'il avait peut-être dit la vérité : peut-être avait-il vraiment vu la scène en rêve. Peut-être Thor lui avait-il, en fait, sauvé sa vie, et peut-être MacGil avait-il envoyé au cachot la seule personne qui lui soit authentiquement fidèle.
A cette idée, MacGil eut mal au crâne alors qu'il restait assis là à frotter son front excessivement ridé en essayant de tout comprendre. Cependant, il avait trop bu cette nuit-là, il avait les idées trop confuses, ses pensées s'agitaient dans tous les sens et il n'arrivait pas à examiner le fond de la question. Il faisait trop chaud là-dedans, c'était une nuit d'été étouffante, son corps était surchauffé par les heures qu'il avait passées à trop manger et trop boire et il sentait qu'il transpirait.
Il tendit le bras et jeta son manteau, puis sa chemise de dessus, ne gardant que son maillot de corps. Il essuya la sueur de sa front, puis de sa barbe. Il se pencha en arrière et retira ses bottes énormes et lourdes, une à la fois, et recroquevilla les orteils quand ils se retrouvèrent à l'air libre. Il resta assis là et inspira profondément en essayant de retrouver son équilibre. Il avait grossi du ventre aujourd'hui, et son ventre l'encombrait. Il leva les jambes d'un coup de talon et s'allongea en arrière en reposant sa tête sur le coussin. Il soupira et leva les yeux, regarda le baldaquin, le plafond et demanda ardemment à la pièce d'arrêter de tourner.
Qui voudrait me tuer ? se demanda-t-il une fois de plus. Il avait aimé Thor comme un fils, et une partie de lui-même sentait que ça ne pouvait pas être lui. Il se demanda qui d'autre ça pouvait être, quel motif cette personne pouvait avoir et, plus particulièrement, si elle essaierait à nouveau. Était-il en sécurité ? Est-ce que les déclarations d'Argon avaient été exactes ?
MacGil sentait ses yeux s'alourdir tout en ayant l'impression qu'il avait la réponse sur le bout de la langue. S'il avait les idées rien qu'un peu plus claires, peut-être arriverait-il à tout comprendre. Néanmoins, il faudrait qu'il attende la lumière du jour pour convoquer ses conseillers, pour lancer une enquête. Ce qu'il voulait savoir n'était pas qui voulait sa mort mais qui ne voulait pas sa mort. Sa cour était pleine de gens qui voulaient absolument lui ravir son trône. Des généraux ambitieux, des membres du conseil comploteurs, des nobles et des seigneurs assoiffés de pouvoir, des espions, de vieux rivaux, des assassins des McCloud et peut-être même des Terres Sauvages. Peut-être même plus proches que ça.
MacGil battit des paupières en commençant à s'endormir, mais quelque chose attira son attention et il garda les yeux ouverts. Il repéra un mouvement, regarda et constata que ses serviteurs n'étaient pas là. Il cligna des yeux, perplexe. Ses serviteurs ne le laissaient jamais seul. En fait, il n'arrivait pas à se souvenir de la dernière fois où il avait été seul dans cette pièce, tout seul. Il ne se souvenait pas de leur avoir ordonné de partir. Encore plus étrange : sa porte était grande ouverte.
Au même moment, MacGil entendit un bruit venir de l'autre côté de la pièce, se retourna et regarda. Là-bas, un grand homme mince portant un manteau noir avec une capuche rabattue au-dessus du visage se glissait le long du mur, sortait de l'ombre et rentrait la lumière émise par les torches. MacGil cligna des yeux plusieurs fois en se demandant s'il avait des visions. D'abord, il fut certain que ce n'étaient que des ombres, la lumière des torches qui vacillait et jouait des tours à ses yeux.
Cependant, un moment plus tard, la silhouette s'était rapprochée de plusieurs pas et approchait rapidement de son lit. MacGil essaya de mieux y voir dans la lumière sombre pour savoir qui c'était; il commença instinctivement à se redresser et, comme le vieux guerrier il était, il mit la main à la taille pour y prendre une épée, ou au moins un poignard. Cependant, il était déshabillé et n'avait aucune arme à portée de main. Il resta sur son lit, désarmé.
La silhouette bougeait vite, maintenant, comme un serpent dans la nuit, se rapprochait toujours plus et, quand MacGil se redressa, il put apercevoir son visage. La pièce tournait encore et son ivresse l'empêchait de bien y voir mais, l'espace d'un instant, il aurait pu jurer que c'était le visage de son fils.
Gareth ?
MacGil fut envahi d'une panique soudaine en se demandant ce qu'il pouvait bien venir faire ici, à l'improviste, si tard dans la nuit.
“Mon fils ?” appela-t-il.
MacGil vit l'intention meurtrière dans ses yeux et n'avait pas besoin d'en voir plus : il commença à bondir du lit.
Cependant, la silhouette bougeait trop vite. Elle passa brusquement à l'action et, avant que MacGil ait pu lever la main pour se défendre, il y eut l'éclat du métal dans la lumière émise par les torches et, vite, trop vite, il y eut une lame qui perçait l'air et s'enfonçait dans son cœur.
MacGil hurla, poussa un cri sombre et profond d'angoisse, et fut surpris par le son de son propre cri. C'était un cri de bataille, un cri qu'il avait entendu trop souvent. C'était le cri d'un guerrier blessé à mort.
MacGil sentit le métal froid lui briser les côtes, traverser les muscles, se mêler à son sang, puis s'enfoncer plus profond, toujours plus profond, lui donnant une douleur plus intense qu'il aurait pu l'imaginer, semblant ne jamais s'arrêter de s'enfoncer. Il eut un grand hoquet, sentit le sang chaud et salé lui remplir la bouche, sentit sa respiration devenir laborieuse. Il se força à lever les yeux, à voir le visage qui se cachait derrière le capuchon. Il eut la surprise de constater qu'il s'était trompé. Ce n'était pas le visage de son fils. C'était quelqu'un d'autre. Quelqu'un qu'il reconnut. Il n'arrivait pas à se souvenir de qui c'était, mais c'était quelqu'un de proche de lui. Quelqu'un qui ressemblait à son fils.