La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel - William Hanna 10 стр.


Le penchant israélien aux tactiques méprisables sournoises à soumettre toute la zone de Jérusalem-Est au contrôle juif comprenait la confiscation des terres palestiniennes et la démolition des maisons palestiniennes, lobtention auprès des collaborateurs arabes de faux documents désignant les maisons palestiniennes comme étant sans propriétaires, la négligence délibérée des services communautaires comme léducation, léconomie, le développement, linfrastructure, le logement malgré les impôts élevés payés par les palestiniens aux autorités israéliennes et au fonds national juif, lapprovisionnement des colons de dizaines de millions de dollars par les ministères du gouvernement israélienne, lutilisation des fonds publics au financement des frais juridiques des colons et la judaïsation de Jérusalem-Est grâce à des organisations privées coloniales tel que lEl Ad.

Après sa création en 1986, El Ad fut agressivement responsable de la colonisation juive dans cette région, de la gestion de la construction du parc La Cité de David, de la coopération avec le Dépositaire des biens sans propriétaire créé par la loi de 1950 sur les terres sans propriétaires pour faciliter la confiscation des terres palestiniennes et transférer la propriété aux colons juifs, de la prise du contrôle de la propriété du Fond national juif à des prix symboliques et sans offres dappel compétitives, de la provocation avec le soutien de la police municipale des colons juifs armés contre des palestiniens non-armés et leurs enfants, du contrôle des fouilles archéologiques qui ont commencé peu après loccupation de Jérusalem-Est. Les fouilles archéologiques étaient dune importance vitale pour le gouvernement israélien qui cherchait à justifier les démolitions des maisons palestiniennes sous de fausses prétentions historiques et religieuses en établissant une zone « Bassin Saint » définie par les israéliens autour de la vieille ville.

Sami et sa famille, comme la plupart des familles palestiniennes de Silwan, vivaient dans la peur continue de se voir retirer leur statut légal de propriété et de location. Ils menaient une vie remplie dincertitude et de confusion, tandis que le reste du monde soutenait et tolérait ce quIsraël leur faisait subir. En 1948 sous lombre de lHolocauste et la réalité de millions de réfugiés sans-abris lAssemblée générale des Nations Unies avait adopté la Déclaration mondiale des droits de lhomme avec lassertion que « le mépris et lindifférence des droits de lhomme avaient abouti à des actes barbares indignant la conscience humaine. Lavènement dun monde dans lequel les êtres humains devraient jouir de la liberté dexpression et de croyance et être libérés de la peur et du besoin fut proclamé comme être la plus grande aspiration des gens ordinaires Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. »

La déclaration ratifiée par Israël par une version hébraïque disponible à la page daccueil du site Web du Knesset fut fondée sur le droit inaliénable à toute personne à la liberté et à légalité « sans distinction aucune, que ce soit la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion, lopinion politique ou autre, lorigine nationale ou sociale, la propriété, la naissance ou autre ». La proclamation met un accent particulier sur les libertés de pensée, de conscience, de religion, dexpression et surtout sur le droit à une nationalité.

Malgré cette déclaration juste, lhumanité dénaturée encore hébétée par la Seconde guerre mondiale et éprouvant des remords de conscience de la persécution des juifs par les nazis en oubliant les millions de non-juifs morts est restée les bras croisés, alors que des groupes armés de terroristes juifs avaient nettoyé ethniquement plus de 500 villes et villages palestiniens et avaient forcé lexode (le film hollywoodien brisant le cœur Exodus parlait des juifs et pas des palestiniens) de plus de 750 000 hommes, femmes et enfants non-armés dont le traitement barbare sous les mains d Israël était désormais appelé la Nakba (catastrophe).

Il était peut-être ironique que la première utilisation du terme Nakba en référence au déplacement palestinien ait été faite par larmée israélienne. En juillet 1948, lorsque la population arabe de Tirat Haifa avait refusé de se rendre, les FDI utilisèrent des tracts imprimés en arabe : « Si vous voulez vous apprêter pour la Nakba, pour éviter un désastre et vous sauver dune catastrophe inévitable, vous devez vous rendre. » Peu de temps après, en août 1948, lintellectuel syrien Constantin Zureiq a publié un essai intitulé The Meaning of Disaster (La signification du désastre) avec laffirmation que « la défaite des arabes en Palestine nétait pas uniquement un contretemps ou une atrocité temporaire. Cétait une Nakba dans le sens large du terme. » Il sest également adressé aux arabes du Moyen-Orient et les a suppliés de riposter au terrible désastre qui les avait frappé, car il sentait que la Nakba affecterait tout le monde arabe et pas uniquement le peuple palestinien.

Bien que le peuple palestinien nait jamais été responsable de lHolocauste ils navaient même pas offert de se battre aux côtés des nazis comme le firent les sionistes loccident hypocrite dirigé par la Grande-Bretagne était prêt à offrir la Palestine et son peuple comme compensation apaisante à la cause sioniste. Donc, aujourdhui, après presque près de soixante-dix ans de persécution pernicieuse, persistante et injuste, 7,1 millions de palestiniens déplacés dans le monde subissent le problème de réfugiés le plus prolongé et le plus grand dans lhistoire mondiale.

Pendant ce temps, tandis que les gouvernements occidentaux et les médias dominants avec leurs doubles standards et leur hypocrisie samusaient à être spectateurs pacifique du plan directeur sioniste concocté par Israël pour la création dun Grand Israël, le peuple palestinien subissait le nettoyage ethnique en devenant réfugié apatride sur son propre territoire et dans les états arabes voisins ; continuait à faire lobjet de blocus aériens, maritimes et terrestres qui empêchaient limportation daliments essentiels, de fournitures médicales et de matériaux de construction ; continuait à être régulièrement arrêté, détenu et/ou violemment interrogé ; continuait à être soumis à des arrestations, à des coups, à la torture et à lemprisonnement illimité de type-nazie sans inculpation ni procédure pendant plus de dix ans ignorant sils seraient libérés un jour en vertu des ordonnances de détention administrative dIsraël ; continuait à voir leurs enfants être systématiquement ciblés et détenus par les militaires et la police qui les soumettent à des violences physiques et des abus verbaux, des humiliations, des restrictions douloureuse, des cagoules, des menaces de mort, des violences physiques et des menaces dagression sexuelle contre eux ou les membres de leurs familles, et le refus daccès à la nourriture, leau et toilettes ; continuait à être soumis à la restriction de liberté de mouvement en limitant leurs mouvements, en installant des barrières de séparation, des murs, des points de contrôle et des routes construites uniquement pour les israéliens ; continuait à être la cible dattaques y compris lincendie de leurs oliveraies qui sont pour nombreux leur seul moyen de subsistance de sauvages dérangés des colonies juives illégales ; continuait à voir leurs terres expropriées illégalement ; continuait à voir leurs territoires davant 1967 progressivement diminuer à mesure que des colonies juives illégales sétablissaient ; continuait à voir leurs ressources naturelles volées, y compris leau si elle nest pas contaminée ; continuait à devenir des sans-abris après la démolition de leurs propriétés ; continuait à vivre sous la menace constante dassauts militaires barbares ; et continuait à être étonnés du fait que des sociétés soi-disant civilisées, y compris les juifs de la diaspora, puissent être témoins de tout cela en tolérant, approuvant et étant complices de cette inhumanité barbare.

En outre, pour ajouter à ces douleurs insultantes, de nombreuses victimes palestiniennes de démolitions de leurs maisons par les forces de sécurité israéliennes reçurent linformation des autorités israéliennes de loccupation quils devaient payer les frais de démolition. Un exemple de ce type est Al-Araqeeb un ancien village palestinien sur les terres occupées par Israël en 1948 que les gouvernements successifs israéliens ont refusé de reconnaître. Le village ne fut donc pas relié aux services publics locaux. Il avait subi 92 démolitions et aujourdhui ses habitants doivent payer deux millions de nouveaux shekels israéliens (environ 460 000 euros/360 000 livres sterling/ 515 000 dollars américains) aux autorités israéliennes comme frais de démolition. Ce montant représente les frais dune seule démolition. Les palestiniens seront probablement confrontés à des frais supplémentaires pour les démolitions de près de 40 villages palestiniens, tel quAl-Araqeeb.

Avant même davoir soudoyé et payé pour sa création en tant quétat, Israël navait aucune intention de coexistence pacifique avec ses voisins, aucune intention dhonorer les résolutions de lONU ou de respecter le droit international des droits de lhomme et certainement aucune intention de considérer la solution de deux états. Le premier ministre israélien David Ben-Gurion nétait pas le premier sioniste à croire à labolition de la partition et à loccupation juive de toute la Palestine. Theodor Herzl, le fondateur du sionisme moderne, était davis que « nous essayerons de faire passer la population (arabe) démunie de lautre côté de la frontière en lui procurant de lemploi dans des pays transit, tout en lui refusant un emploi dans notre pays le processus dexpropriation et de déplacement des pauvres doit être mené de manière discrète et circonspecte. » Ce point de vue fut ensuite repris par dautres sionistes importants.

« Prenez la déclaration dindépendance américaine. Elle ne contient aucune mention de limites territoriales. Nous ne sommes pas obligés de fixer les limites de létat. »

Moshe Dayan, Jerusalem Post, 08/10/1967.

« La colonisation de la Terre dIsraël est lessence du sionisme. Sans la colonisation, nous naccomplirons pas le sionisme, cest aussi simple que ça. »

Yitzhak Shamir, Ma'ariv, 02/21/1997.

« En termes stratégiques, les colonies (en Judée, Samarie et Gaza) sont sans importance. » « Ce qui les rend importantes, » ajouta-t-il « est quelles constituent un obstacle, un obstacle insurmontable à la création dun état arabe indépendant à louest de la rivière jordanienne. »

Binyamin Begin, fils du feu Menachem Begin et une voix importante du parti Likud a écrit en 1991. Cité dans Deliberate Deceptions (Les déceptions délibérées) de Paul Findley.

Sur cette base, les gouvernements israéliens successifs ont pendant des décennies suivi la mascarade des « pourparlers de paix » pour jouer le jeu le plus longtemps possible tout en poursuivant lobjectif sioniste de chasser les palestiniens et de leur voler leurs terres. Israël na jamais eu lintention réelle daccepter la solution de deux états, la paix ou octroyer des droits juridiques et humains au peuple palestinien. Pourtant, malgré tous ces faits irréfutables, lhypocrisie, le double standard et la rectitude de lOccident de peur dêtre accusés dantisémitisme et de la négation de lHolocauste continuent de prévaloir au lieu de reconnaître quIsraël est un état menteur, trompeur, comploteur, voleur, meurtrier, raciste et dapartheid, dont lexistence dépend non seulement du déni brutal des droits de lhomme en Palestine, mais également de la subversion de la démocratie et du droit de liberté dexpression dans dautres pays.

Par conséquent, pour Sami Hadawi et sa famille, la vie était un combat quotidien de survie sans aucun espoir de se sortir de la pauvreté ou despérer un meilleur avenir. Comme Sami navait pas de vrai métier, il gagnait un maigre revenu comme guide touristique. Tous les matins sept jours par semaine il marchait de Silwan à la Nouvelle porte de la Vieille Ville dans lespoir dêtre engagé par des touristes venus dhôtels luxueux de Jérusalem-Ouest pour visiter la Vieille Ville. Durant les mois dété, de juin à septembre, lorsque les touristes affluaient en grand nombre, il sen sortait plutôt bien. Mais les temps étaient maigres le reste de lannée. Cétait au cours du mois de septembre quil avait rencontré et sétait lié damitié avec Conrad Banner, qui devait revenir à Jérusalem. Il lui avait promis de lemployer pour le tournage de son documentaire. En ayant la garantie de bientôt gagner une belle somme dargent, Sami et son épouse stoïque Miriam pourraient offrir à Noël quelques friandises nutritionnelles à leurs deux enfants, Anton et Hanan. La grande majorité des enfants palestiniens étaient privées de leurs droits humains fondamentaux, comme le demandait la Déclaration des droits de lenfant de 1924.

Bien que la Déclaration ait affirmée : « alors que lhumanité doit à lenfant ce quil y a de mieux à offrir, » la dure réalité était tout-à-fait le contraire. En 1960 en lespace dune seule année le décès de 18 900 000 enfants a dépassé de plus de trois fois le nombre de victimes juives de lHolocauste. Cependant, comme il nexiste aucun « mouvement pour la moralité infantile » comparable au « mouvement pour lHolocauste », le sort des enfants palestiniens a reçu relativement peu, voire aucune attention. Ainsi, lorsque lhumanité aime apaiser périodiquement sa conscience collective en réaffirmant sa préoccupation et son respect pour les morts en commémorant ceux qui sont morts dans leurs pays, leur préoccupation et respect pour les centaines de millions denfants morts dû à lindifférence, la négligence, lhypocrisie, les doubles standards et certainement les guerre immorales sont presque inexistants.

Pendant la seconde guerre mondiale la guerre la plus sanglante de lhistoire de lhomme on estime à 60 millions le nombre de morts qui, répartis sur six ans, font plus de 10 millions de morts par an. A cette époque, plus de 20 millions denfants mourraient chaque année, le taux de la mortalité infantile atteignant comparativement un taux bien plus meurtrier que la guerre la plus terrible de lhistoire. Actuellement, une bien triste excuse pour lhumanité y compris les juifs choisis par Dieu qui après lHolocauste avaient juré de « plus jamais » qui a depuis près de sept décennies manifesté une indifférence amorale et criminelle face au nettoyage ethnique du peuple palestinien largement documenté et filmé, dont les enfants sont délibérément pris pour cible par les envahisseurs immigrants et qui, comme une invasion de sauterelles, ne laissent rien dautre que la désolation et des ravages derrière eux.

Lune des responsabilités de Miriam après que Sami soit parti pour sa longue marche vers la Nouvelle Porte était daccompagner leurs enfants dans lexpédition souvent dangereuse à lécole primaire de Silwan dans le quartier de Ras Al-Amoud. Cela impliquait « affronter » les forces de loccupation israéliennes et les colons juifs illégaux qui se déployaient délibérément pour abuser verbalement, cracher, attaquer ou tenter dempêcher les enfants palestiniens darriver à lécole. Ceci était une stratégie israélienne bien établie et calculée non seulement à Silwan, mais également sur tous les territoires palestiniens occupés.

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