La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel - William Hanna 9 стр.


Au cours des premières années qui avaient suivi sa création en tant quétat, Israël avait entretenu des relations amicales avec plusieurs pays africains anti-apartheid, dont le soutien à lAssemblée générale des Nations Unis Israël devait contrer lopposition musulmane arabe. Alors que les pays africains cessaient progressivement de soutenir Israël dont les politiques dapartheid étaient perçues comme étant plus dures que celles des afrikaner en Afrique du sud, Israël fut obligé de chercher un allié africain alternatif et cétait avec lAfrique du sud quune alliance dintérêts partagés commença à se concrétiser. Pour commencer, les deux états ont été établis sur des terres volées des autochtones, tous deux étaient en infériorité numérique et entourés dennemis qui devaient être désunis et tenus à distance par la force militaire, et tous deux étaient souvent condamnés par les résolutions de lONU, qui dans le cas dIsraël étaient toujours votées à lencontre par son allié superpuissant laquais et politiquement dénaturé, les États-Unis.

Comme la poursuite dune alliance commerciale était dune importance vitale, Goldman fut envoyé pour la toute première fois en Israël dans le cadre dune mission dexploration, en tant quenvoyé officiel du gouvernement sud-africain et des intérêts commerciaux des entreprises. Son objectif le plus pressant était dassurer un approvisionnement vital de munitions par Israël, munitions indispensables pour la suppression continue de la majorité noire sud-africaine. A un moment donné, Israël avait même accepté de vendre des armes nucléaires à lAfrique du sud, mais laccord échoua en raison des coûts prohibant. En plus de négocier un accord dapprovisionnement en munitions en utilisant Israël comme intermédiaire pour acheter des armes des autres pays qui étaient hors des limites de lAfrique du sud, Goldman avait également contribué à arranger lexpédition par avion de produits agricoles sud-africains en Israël, où ils étaient reconditionnés et réexportés comme étant dorigine israélienne. Ces produits israéliens finissaient alors par se retrouver sur les rayons des grands supermarchés européens en violation aux lois dembargos.

Le service de Goldman à la nation afrikaner fut finalement reconnu en 1983 lorsquil fut le seul non-afrikaner à devenir membre honoré de la société secrète Afrikaner Broederbond (Confrérie), fondée après la deuxième guerre anglo-boer de 1899 lorsque la dépression, après une grave sécheresse et de mauvaises récoltes forçant de nombreux afrikaners à travailler dans les villes et les mines comme travailleurs marginaux une situation qui avait servi à accentuer les tensions raciales entre les afrikaners et les britanniques plutôt quentre les blancs et les noirs. Langlicisation forcée de la culture afrikaner et le débat de se joindre ou non aux côtés des britanniques dans la première guerre mondiale étaient également lorigine de débats et de divisions au sein du peuple afrikaner. Cest donc au cours de cette période de doute et de désillusion que lAfrikaner Broederbond fut créé en 1918 pour œuvrer à lunification du peuple afrikaner et provoquer la victoire électorale éventuelle du Parti national afrikaner en 1948.

Bien que Goldman fut impressionné par la façon dont les destins de beaucoup pouvaient être déterminés en secret par la volonté de quelques-uns parce quils étaient invisibles, inconnus et ignorés il réalisa néanmoins que la domination de la minorité blanche disparaitrait bientôt. Il lui était évident que le royaume afrikaner était voué à léchec et que les juifs sen tireraient en Palestine. Les afrikaners ne pourraient jamais espérer continuer de sen tirer en Afrique du sud. Les afrikaners, contrairement aux juifs, navaient pas été victimes dun Holocauste. Les souffrances des afrikaners 26 000 (10% de la population afrikaner) sont morts dans les camps de concentration au cours de la guerre de Boer nétaient pas comparables à celles de lHolocauste qui avait réuni les nombreuses compassions internationales tolérant des violations continues des droits de lhomme contre une population autochtone. Les afrikaners, contrairement aux israéliens, navaient pas lavantage davoir le soutien des vetos américains à lAssemblée des Nations Unies. Les afrikaners ne disposaient pas dun réseau mondial de lobbyistes bien financés, en mesure dacheter linfluence politique, de contrôler les reportages médiatiques et de réprimer lopinion publique négative. Les afrikaners navaient pas dagents occidentaux politiciens qui influençaient et souillaient le processus démocratique en leur faveur pour soutenir perfidement une prétendue prétention judaïque biblique à la « terre promise ».

En février 1987, Goldman avait commencé à prendre ses dispositions pour profiter de la loi israélienne du retour : un principe fondamental de lidéologie sioniste qui accordait à chaque juif du monde y compris ceux dont les ancêtres nont jamais été ou nont jamais eu de lien avec Israël le droit de sinstaller sur une terre de laquelle les palestiniens autochtones avaient été terrorisés et expulsés de force par les forces paramilitaires sionistes. Par conséquent, près de sept millions de réfugiés palestiniens sans ce droit de retour et considérés apatrides furent privés de tous les droits de lhomme fondamentaux que les gouvernements occidentaux contrôlés par les sionistes prétendaient constamment et impunément se battre pour. En juillet 1988, Goldman et sa famille retournèrent en Israël et devinrent des citoyens israéliens. Ils avaient tout simplement déménagé dun état dapartheid à un autre état dapartheid, dont les politiques beaucoup plus barbares avaient été pieusement conditionnées et vendues au monde comme le seul principe de démocratie au Moyen-Orient, et ont convaincu les nations occidentales dont certaines avaient été un jour des maîtres coloniaux.

Peu de temps après sêtre installé à Jérusalem-Ouest et avoir créé son propre cabinet juridique suite à sa brève expérience de la société en Afrique du sud Goldman sétait joint à la Ville Sainte maçonnique anglophone. La franc-maçonnerie et le judaïsme avaient longtemps partagé une fixation du Temple de Salomon avec la tradition maçonnique alléguant que le légendaire Hiram Abiff (appelé Hiram dans la Bible), architecte et maître artificier, était un personnage allégorique avec un rôle proéminent dans une pièce secrètement jouée pendant les cérémonies dinitiation au Troisième degré de la franc-maçonnerie.

« Le roi Salomon fit venir de Tyr Hiram, fils dune veuve de la tribu de Nephthali, et dun père Tyrien, qui travaillait sur lairain. Hiram était rempli de sagesse, dintelligence, et des savoir pour faire toutes sortes douvrages dairain. Il arriva auprès du roi Salomon, et il exécuta tous ses ouvrages »

Rois I 7 :13-14

Dans le drame maçonnique, Abiff fut assassiné lors dune visite au Temple par trois confrères artisans mécontents et envieux à qui Abiff avait refusé délever au rang de Maître en leur donnant le mot de passe du Maître Maçon. La restauration subséquente dAbiff fut conforme à lhistoire séculaire basée sur la légende de lancien dieu égyptien, Osiris, qui après avoir été assassiné par son frère ambitieux et jaloux, fut ressuscité par sa femme, Isis, qui après diverses aventures dangereuses avait donné alors par naissance virginale à un fils Horus qui par la suite devait venger le meurtre de son père. Par conséquent, le concept de naissance virginale était devenu un élément essentiel pour la création dêtre divins et Isis elle-même devint la personnification de cette grande capacité féminine à concevoir et à donner naissance à une vie nouvelle. Des dessins et des sculptures représentant Isis allaitant son enfant sont devenus le modèle de la Vierge chrétienne et de lenfant, et de nombreuses qualités attribuées à lorigine à Isis furent transférées à la Mère du Christ. Afin de supplanter les divinités païennes populaires, les prêtres de léglise chrétienne devaient sassurer que leurs propres idoles chrétiennes fabriquées par lhomme aient des caractéristiques similaires à celles des divinités païennes dans lintention de les remplacer.

Cette trinité dOsiris, Isis et Horus qui en dépit dêtre une fiction de limagination créatrice humaine est également devenue le prototype obligatoire dautres dieux créés par lhomme. La représentation dun homme éminent ou dune divinité faisant partie dune trinité, périssant dabord en tant que victime dune mauvaise action pour ressusciter avec une plus grande gloire, était devenue un sujet courant représenté dans les traditions et les rituels cultes, les organisations secrètes fraternelles et les diverses religions y compris la trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Il nest donc pas surprenant quaprès avoir pris sa retraite de son cabinet davocat en 2004, Goldman ait gardé contact avec les représentants du gouvernement, dont beaucoup étaient des confidents et conseillers politiques. En raison de son influence en Afrique du sud, de son appartenance maçonnique et de son dévouement au rêve dun troisième temple du judaïsme, Goldman fut le cofondateur de la Confrérie Hiramique du Troisième Temple, dont les membres étaient obligés de prononcer les vœux solennels de travailler sans relâche pour la réalisation dun rêve basé sur un passé peu convaincant.

Silwan, Jérusalem-Est occupée

Le sol du salon était couvert de vieux tapis. Une vieille armoire en bois à plusieurs tiroirs était placée contre lun des murs. Le grand panier de broderie de Miriam Hadawi était posé sur une table basse usée et tachée. Le reste de lameublement de la pièce se composait de deux chaises pliantes rembourrées qui avaient connu de jours meilleurs, une petite bibliothèque contenant une bible en lambeaux, des petites statues religieuses, quelques ouvrages de référence écornés et quelques livres pour enfants en anglais que Sami Hadawi encourageait ses enfants à apprendre. Six cadres de photos étaient accrochés aux murs. Un vieux canapé-lit pour les enfants était niché dans un coin de la pièce. Comme tous les matins, Sami Hadawi, son épouse et ses deux enfants sasseyaient autour de la table leurs têtes inclinées pendant que Sami remerciait Dieu pour le petit-déjeuner composé généralement de pain pitta légèrement beurré de houmous fait-maison que Sami et son épouse savaient être la nourriture adéquate pour des enfants en pleine croissance quils avaient beaucoup de chance davoir. Selon les Fonds internationaux des Nations Unies pour le secours de lenfance (UNICEF), de nombreux enfants palestiniens étaient anémiques à des taux élevés dû à une alimentation déficiente en protéines. Cétait la conséquence des difficultés à obtenir ou pouvoir soffrir des aliments protéiques, tels que du poulet, du poisson, de la viande et des légumes riches en nutriments, dont près de la moitié des enfants palestiniens en étaient privés.

Ses moyens financiers étant limités ainsi que ses opportunités de trouver un emploi, Sami navait pas les moyens doffrir à ses enfants tout ce quil aurait aimé leur offrir. Il avait donc tendance à compenser ce manque en les bombardant de sa nature aimable et de son grand amour. Il avait passé sa vie entière dans le quartier palestinien de Silwan à Jérusalem-Est, qui après la guerre de 1948 était tombé sous loccupation jordanienne jusquen 1967 lorsque Jérusalem-Est fut envahie par loccupation israélienne et lest toujours. Le géographe arabe médiéval Al-Muqaddassi (vers 945/946 991), après une excellente éducation et un pèlerinage à la Mecque, avait décidé détudier la géographie. Il voyagea dans tous les pays islamiques de lépoque pendant plus de vingt ans et donna le nom de Silwan, Sulwan où on raconte quà la nuit sainte islamique dArafah, leau du puits saint Zamzam à la Mecque avait jailli de dessous la terre de la source deau de Siloam.

Depuis, le gouvernement israélien avait divisé en zones espaces verts ouverts presque toutes les terres non-construites de Jérusalem-Est palestinienne après linvasion de 1967 et avait interdit aux palestiniens de vivre à Jérusalem-Ouest juive, où par manque despace sétait approprié ou avait démoli les maisons palestiniennes pour reccueillir les colons juifs. Cette politique de déplacement des palestiniens malgré la Quatrième convention de Genève stipulant que « la puissance occupante ne doit pas déporter ou transférer des parties de sa propre population sur les territoires quelle occupe » a été décrite dans le livre Seperate and Unequal : The Inside Story of Israeli Rule in East Jerusalem (Séparé et inégal : les dessous de lhistoire de la domination israélienne à Jérusalem-Est) dAmir Cheshin, conseiller pour les Affaires arabes et ancien architecte de la politique après 1967.

les dirigeants israéliens ont adopté deux principes de base dans leur domination de Jérusalem-Est. La première était daugmenter rapidement la population juive à Jérusalem-Est. La seconde était dentraver la croissance de la population arabe et de forcer les résidents arabes à sétablir ailleurs. Cest une politique qui sest traduite par une vie misérable pour la majorité des arabes de Jérusalem-Est Israël a transformé lurbanisme en un outil gouvernemental pour aider à prévenir lexpansion de la population non-juive dans la ville. Cétait une politique impitoyable, ne serait-ce que le fait que les besoins (sans parler des droits) des résidents palestiniens étaient ignorés. Israël considérait ladoption des plans de zones strictes comme un moyen de limiter le nombre des nouvelles maisons construites dans les quartiers arabes, et par conséquent de sassurer que le pourcentage de la population arabe dans la ville 28,8 en 1967 ne dépasse pas ce taux. Autoriser trop de nouvelles maisons dans les quartiers arabes signifierait trop de résidents arabes dans la ville. Lidée était de déplacer autant de juifs que possible à Jérusalem-Est et de déplacer autant darabes possible hors de la ville. La politique du logement israélien à Jérusalem-Est était entièrement basée sur ce jeu de nombre.

La continuité, le patrimoine et les revendications légitimes des palestiniens à Jérusalem-Est ont été progressivement discrédités par linstallation illégale denclaves juives dispersées, fortifiées et gardées qui furent ensuite étendues et inclues aux programmes du déplacement des palestiniens autochtones pour établir une présence juive dans tout Jérusalem. En dehors des considérations démographiques israéliennes, la population palestinienne de Silwan de près de 45 000 habitants fut également victime dune réinvention israélienne de la zone « Cité de David » avec un centre de visiteurs présentant au monde une légitimité dépourvue de preuves archéologiques ou historiques.

Les tactiques impudentes créatives dIsraël pour aider les colons juifs à conquérir les terres palestiniennes allaient de la fraude audacieuse à la falsification des saisies militaires pour les « nécessités de sécurité » ou le « bien public ». En effet, pour faciliter le transfert des terres palestiniennes aux colons juifs sans avoir à acheter les propriétés des palestiniens, Israël a créé et institutionnalisé un certain nombre de stratagèmes officiels, notamment « saisir des terres pour des besoins militaires » en établissant plus de 40 colonies sur des milliers dacres de terres palestiniennes privées suite à la guerre de 1967, lutilisation dordonnances dexpropriation pour « le bien public », lapplication des lois foncières ottomanes qui stipulaient que les terres non-travaillées durant une période continuelle consécutive de trois ans reviendraient automatiquement à létat, le financement des acquisitions de terres dont largent est en général transféré de la Division des colonies de lOrganisation sioniste mondiale ou du Conseil des colons locaux et régionaux, et en nappliquant pas les lois contre les colons et les institutions qui sapproprient illégalement et de force les terres privées palestiniennes.

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