Dans certains cas, cela peut également se manifester par un seuil sensoriel bas, avec une capacité de différencier des sensations subtiles ou par une faible tolérance aux stimuli sensoriels, il faut noter que lorsque nous parlons de stimuli sensoriels perçus, nous nous référons à la fois à ceux qui sont positifs et aux négatifs, ainsi un individu peut ne pas tolérer lodeur dun certain parfum, être capable de distinguer les ingrédients lorsquil goûte un nouvel aliment, ou toujours porter des lunettes de soleil pour se protéger de la lumière quil considère comme intense.
» Angela, 38 ans, employée
Angela a des problèmes avec la température de lair conditionné dans le bureau, ainsi que des difficultés à fixer des limites de manière assertive. Elle ne veut pas être étiquetée comme étant capricieuse comme faisaient ses frères et sœurs quand ils étaient petits, mais elle ne sait pas non plus comment léviter. Elle a donc consulté de nombreux spécialistes médicaux jusquà ce quelle écarte la possibilité dune hypersensibilité à la température.
Désespérée par lattitude de ses collègues, elle passait ses étés en portant une écharpe autour du cou, des chaussettes et un gilet, et ne parvenait pas à négocier avec succès la régulation du froid sur son lieu de travail.
Elle ne supportait pas non plus lodeur de lair, et, plusieurs fois par jour, elle vaporisait discrètement du désodorisant. Sa difficulté à dire « non » allait bien au-delà du problème thermique, si bien quelle restait toujours plus tard au travail pour terminer des dossiers qui nétaient même pas à elle.
Elle sortait prendre un café quand on insistait un peu, alors quelle naimait même pas cela. Elle navait pas de partenaire, pas damis et sa famille était très détachée. Elle a donc essayé de conserver la seule chose qui lui restait, son travail, même si cela lui coûtait sa santé mentale.
Angela ne savait pas comment gérer ses émotions, ce qui lavait conduite à de lanxiété dans le contexte du travail, et elle ne disposait pas de compétences sociales adéquates, ce qui lavait conduite à craindre léchec et linteraction avec les autres.