Le Fichier Zéro - Джек Марс


L E F I C H I E R Z É R O


(UN THRILLER D’ESPIONNAGE DE L’AGENT ZÉRO—VOLUME 5)

J A C K M A R S

Jack Mars


Jack Mars est actuellement l’auteur best-seller aux USA de la série de thrillers LUKE STONE, qui contient sept volumes. Il a également écrit la nouvelle série préquel L’ENTRAÎNEMENT DE LUKE STONE, ainsi que la série de thrillers d’espionnage L’AGENT ZÉRO.

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LIVRES DE JACK MARS


SÉRIE DE THRILLERS LUKE STONE

TOUS LES MOYENS NÉCESSAIRES (Volume #1)

PRESTATION DE SERMENT (Volume #2)

SALLE DE CRISE (Volume #3)

L’ENTRAÎNEMENT DE LUKE STONE

CIBLE PRINCIPALE (Tome #1)

DIRECTIVE PRINCIPALE (Tome #2)

MENACE PRINCIPALE (Tome #3)

UN THRILLER D’ESPIONNAGE DE L’AGENT ZÉRO

L’AGENT ZÉRO (Volume #1)

LA CIBLE ZÉRO (Volume #2)

LA TRAQUE ZÉRO (Volume #3)

LE PIÈGE ZÉRO (Volume #4)

LE FICHIER ZÉRO (Volume #5)

LE SOUVENIR ZÉRO (Volume #6)

LE PIÈGE ZÉRO (Volume #4) - Résumé


Une nouvelle menace émane du pouvoir et elle pourrait secouer les fondements mêmes des États-Unis. Il appartient à l’agent de la CIA Kent Steele de démêler tous les fils et de démasquer le brillant plan de maître mortel avant qu’il ne soit exécuté… tout ceci en essayant de rester hors de portée des tirs de ceux qui veulent sa mort.


L’Agent Zéro : Même s’il ne parvient pas à empêcher la Confrérie de détruire le tunnel Midtown de New York, l’Agent Zéro parvient à démanteler cette organisation terroriste et à sauver des milliers de vies. Lors d’une cérémonie de récompenses clandestine à la Maison Blanche, ses souvenirs perdus lui reviennent tout à coup et, avec eux, ce qu’il savait sur la conspiration de guerre.

Maya et Sara Lawson : Maintenant qu’elles savent ce que fait leur père et qui il est, les filles de Zéro comprennent qu’elles sont des cibles potentielles pour ceux qui tentent de lui nuire. Toutefois, elles refusent de devenir des victimes, faisant preuve d’une intelligence et d’une ténacité impressionnantes pour leur âge.

L’Agent Maria Johansson : Maria continue de travailler avec les ukrainiens, malgré l’insistance de Zéro pour qu’elle coupe les ponts avec eux. Même si le fait de mettre un terme à la guerre est crucial pour elle, elle est également déterminée à découvrir si son père, un haut membre du Conseil de la Sécurité Nationale, est impliqué dans la conspiration du gouvernement… et si ce n’est pas le cas, ce qui pourrait lui arriver s’il ne cède pas.

L’Agent Todd Strickland : Le jeune agent de la CIA et ancien Ranger de l’armée tombe des nues quand son ami l’Agent Zéro lui apprend le complot fomenté par le gouvernement. Mais maintenant qu’il est au courant, il est bien décidé à faire tout son possible pour y mettre un terme et empêcher des innocents de mourir pour rien.

Le Dr. Guyer : Le brillant neurologue suisse qui a installé le suppresseur de mémoire dans la tête de l’Agent Zéro a tenté de faire revenir ses souvenirs grâce à une machine qu’il a inventée. Il pense que le processus a échoué et il ne sait pas que les souvenirs de Zéro sont revenus par la suite.

L’Agent Talia Mendel : L’agente israélienne du Mossad a aidé à déjouer le complot de la Confrérie à Haïfa et à New York. Ignorant tout de la conspiration, Mendel ne cache pas qu’elle apprécie l’Agent Zéro et qu’elle le trouve attirant, désireuse de l’aider autant qu’elle le peut.

Fitzpatrick : Chef de la “force de sécurité privée” connue sous le nom de Division, Fitzpatrick est envoyé aux trousses de l’Agent Zéro par la Directrice Adjointe Ashleigh Riker afin de l’intercepter à New York. Fitzpatrick est heurté par une voiture conduite par Talia Mendel et ses chances de survie restent encore incertaines.

Contenu


CHAPITRE UN

CHAPITRE DEUX

CHAPITRE TROIS

CHAPITRE QUATRE

CHAPITRE CINQ

CHAPITRE SIX

CHAPITRE SEPT

CHAPITRE HUIT

CHAPITRE NEUF

CHAPITRE DIX

CHAPITRE ONZE

CHAPITRE DOUZE

CHAPITRE TREIZE

CHAPITRE QUATORZE

CHAPITRE QUINZE

CHAPITRE SEIZE

CHAPITRE DIX-SEPT

CHAPITRE DIX-HUIT

CHAPITRE DIX-NEUF

CHAPITRE VINGT

CHAPITRE VINGT-ET-UN

CHAPITRE VINGT-DEUX

CHAPITRE VINGT-TROIS

CHAPITRE VINGT-QUATRE

CHAPITRE VINGT-CINQ

CHAPITRE VINGT-SIX

CHAPITRE VINGT-SEPT

CHAPITRE VINGT-HUIT

CHAPITRE VINGT-NEUF

CHAPITRE TRENTE

CHAPITRE TRENTE-ET-UN

CHAPITRE TRENTE-DEUX

CHAPITRE TRENTE-TROIS

CHAPITRE TRENTE-QUATRE

CHAPITRE TRENTE-CINQ

CHAPITRE TRENTE-SIX

CHAPITRE TRENTE-SEPT

CHAPITRE TRENTE-HUIT

CHAPITRE TRENTE-NEUF

CHAPITRE QUARANTE

CHAPITRE QUARANTE-ET-UN

CHAPITRE QUARANTE-DEUX

CHAPITRE UN

Je suis l’Agent Zéro.

Il le savait déjà, du moins depuis quelques mois, depuis que le suppresseur de mémoire avait violemment été retiré de sa tête par le trio de terroristes iraniens qui travaillait pour Amon. Mais là… ça n’avait rien à voir avec le simple fait d’être au courant. C’était une conscience, un sentiment d’être et d’appartenance qui s’était manifesté aussi vite et aussi pernicieusement qu’une attaque cardiaque.

“Agent Zéro ?” demanda le Président Eli Pierson. “Avez-vous besoin de vous asseoir ?”

Reid Lawson se trouvait dans le Bureau Ovale, avec le Président des États-Unis debout devant lui, un sourire aux lèvres mais l’air perplexe. Dans ses mains, le président tenait une boîte polie en bois sombre. Le couvercle était ouvert et, nichée dans un petit coussin de velours, on reconnaissait l’Honorable Croix du Renseignement, la plus haute distinction que la CIA pouvait décerner.

À peine une minute plus tôt, Reid n’aurait su dire s’il s’était déjà rendu ou non à la Maison Blanche. Mais, à présent, il se souvenait de tout. Il était déjà venu plusieurs fois, lors de réunions clandestines exactement comme celle-ci, afin que le président puisse le féliciter pour des opérations réussies.

Moins d’une minute plus tôt, le président avait dit, “ Je suis désolé. Directeur Mullen, est-ce qu’on dit la Fleur, la Croix ou l’Étoile du Renseignement ? Je ne me souviens jamais laquelle des trois.”

Et voilà que c’était arrivé. Ces deux seuls mots avaient tout déclenché :

Des trois.

Ces mots s’étaient logés dans l’esprit de Reid, envoyant une décharge électrique courir le long de son dos.

Détroit.

Les vannes s’étaient alors soudain ouvertes sans prévenir. C’était comme si un intrus avait ouvert en grand la porte de son cerveau, forçant le passage à l’intérieur pour en faire sa nouvelle maison. Aussi soudainement qu’une ampoule s’allume, il se souvenait.

Il se rappelait tout.

Pourchasser des terroristes dans la Bande de Gaza. Appréhender des fabricants de bombes à Kandahar. Raids nocturnes sur les bases. Briefings, debriefings, maniement des armes, entraînements au combat, leçons de pilotage, langues, techniques d’interrogation, interventions rapides… En une demi-seconde, le barrage dans le système limbique de Reid s’était ouvert et l’Agent Zéro avait surgi à l’intérieur. C’était trop. C’était trop à gérer tout d’un coup. Ses mains tremblaient. Ses genoux cédèrent et il s’affaissa. Les bras de Maria se resserrèrent autour de lui avant qu’il ne s’écroule sur la moquette.

“Kent,” dit-elle d’une voix basse et inquiète. “Est-ce que ça va ?”

“Ouais,” murmura-t-il.

Il faut que je sorte d’ici.

“Je vais bien.”

Je ne vais pas bien du tout.

“C’est, euh…” Reid se râcla la gorge et s’efforçant de tenir debout sur ses jambes chancelantes. “Ce sont juste les médicaments contre la douleur, pour ma main. Ils m’étourdissent un peu. Mais je… je vais bien.” Sa main droite était recouverte de couches de bande et de scotch, cachant des broches métalliques, après que le terroriste Awad Ben Saddam l’ait écrasée avec l’ancre d’un bateau à moteur. Neuf des vingt-sept os de sa main avaient été cassés.

Et même s’il ressentait encore une douleur lancinante une minute auparavant, il ne sentait plus rien à présent.

Pierson sourit. “Je comprends. Personne ici ne vous en tiendra rigueur si vous vous asseyez.” Le président ét ait un homme charismatique, jeune pour cette fonction à seulement quarante-six ans à l’approche du terme de son premier mandat. C’était un excellent orateur, plébiscité par la classe moyenne, et il s’était comporté en ami avec Zéro. À présent, ce dernier savait que c’était vrai : ses souvenirs le confirmaient.

“ Tout va bien, vraiment.”

“D’accord.” Le président hocha la tête et leva la boîte en bois sombre dans ses mains. “Agent Zéro, c’est un grand honneur et un réel plaisir pour moi de vous décerner cette Honorable Croix du Renseignement.”

Reid fit un signe de tête en s’efforçant de se tenir debout bien droit et stable pendant que Pierson soulevait le couvercle pour révéler la médaille en or de huit centimètres, nichée dans la boîte. Il la tendit doucement à Reid qui s’en saisit.

“Merci. Euh, Monsieur le Président.”

“Non,” dit Pierson. “Merci à vous, Agent Zéro.”

Agent Zéro.

La salle se mit à applaudir et Zéro leva rapidement les yeux d’étonnement. Il avait presque oublié qu’il y avait d’autres personnes dans le Bureau Ovale. Debout à gauche du bureau de Pierson, se trouvait le Vice-Président Cole et, à côté de lui, étaient les Secrétaires de la Défense, de la Sécurité Intérieure et d’État. Face à eux, il y avait Christopher Poe, chef du FBI, le Gouverneur Thompson de New York et le Directeur du Renseignement National John Hillis.

À côté du DRN, se trouvait le propre patron de Zéro, le Directeur de la CIA Mullen, ses mains applaudissant de manière exagérée, mais émettant à peine le moindre bruit. Son crâne chauve, entouré d’une auréole de cheveux gris, luisait sous l’éclairage de la pièce. La Directrice Adjointe Ashleigh Riker se tenait à côté de lui, dans son éternel uniforme composé d’une jupe crayon gris anthracite avec un blazer de la même teinte.

Il savait pour eux. Ces gens en train de l’applaudir, il avait rassemblé des renseignements sur chacun d’entre eux qui suggéraient qu’ils étaient impliqués dans le complot. Cette connaissance lui revenait comme si elle n’était jamais partie. Le Secrétaire de la Défense, le Général à la retraite Quentin Rigby, le Vice-Président Cole, même le DRN Hillis, le seul homme à part le Président Pierson à qui Mullen avait des comptes à rendre : personne n’était innocent parmi eux. Ils étaient indignes de confiance. Ils trempaient tous là-dedans.

Deux ans auparavant, Zéro avait découvert le complot, du moins en partie, et il avait monté un dossier. Alors qu’il interrogeait un terroriste sur le site secret E-6 au Maroc, Zéro avait appris l’existence de cette conspiration des États-Unis pour fomenter une guerre au Moyen Orient.

Le détroit… c’était le déclencheur. L’intention des USA était de prendre le contrôle de l’étroit détroit entre le Golfe d’Oman et l’Iran, une voie de passage mondiale pour le transport du pétrole et l’un des emplacements stratégiques maritimes les plus convoités au monde. Ce n’était un secret pour personne que les États-Unis disposaient d’une présence importante dans le Golfe Persique avec une flotte entière, et tout ceci pour une seule raison : protéger leurs intérêts. Et leurs intérêts convergeaient vers une seule ressource.

Le pétrole.

Voilà ce dont il s’agissait. Voilà ce dont il s’était toujours agi. Le pétrole signifiait l’argent et l’argent signifiait que les gens au pouvoir devaient rester au pouvoir.

L’attaque de la Confrérie sur la ville de New York avait été le catalyseur. Une attaque terroriste de grande ampleur était pile le type de provocation dont le gouvernement avait besoin non seulement pour justifier la guerre, mais également pour rallier les américains à un patriotisme abject. Ils avaient vu que ça avait déjà marché après l’attaque du 11 Septembre et avaient gardé cette notion en tête jusqu’à ce qu’ils aient à nouveau besoin de la ressortir.

Awad Ben Saddam, le jeune chef de la Confrérie qui croyait avoir orchestré l’attaque, n’avait été qu’un pion. Il avait involontairement été amené aux conclusions qu’il pensait avoir tirées lui-même. Le marchand d’arme libyen qui avait fourni aux terroristes des drones submersibles était sans doute le lien entre les USA et la Confrérie. Mais il n’existait aucun moyen de le prouver désormais. Le libyen était mort. Ben Saddam était mort. Quiconque en mesure de confirmer les intuitions de Zéro était mort.

Et maintenant, le catalyseur s’était produit. Même si Zéro et sa petite équipe avaient empêché les pertes humaines de grande ampleur espérées par Ben Saddam, il y avait eu des centaines de morts et le tunnel Midtown était détruit. Le peuple américain était meurtri. La xénophobie et l’hostilité envers les moyen-orientaux était déjà en train de se propager à toute vitesse.

Deux ans plus tôt, il avait cru avoir le temps de monter un dossier, de réunir des preuves… mais étaient arrivés Amon, Rais et le suppresseur de mémoire. Maintenant, le temps lui manquait. Les gens qui l’entouraient et qui l’applaudissaient, ces chefs de l’état et du gouvernement, étaient sur le point de déclarer une guerre.

Mais cette fois, Zéro n’était pas seul.

À sa gauche, debout en rang à côté de lui face au bureau du président, se trouvaient des gens qu’il considérait comme ses amis. Ceux en qui il pouvait avoir confiance ou, plutôt, en qui il pensait pouvoir faire confiance.

John Watson. Todd Strickland. Maria Johansson.

Le véritable nom de Watson est Oliver Brown. Il est né et a grandi à Detroit. Il a perdu son fils de six ans d’une leucémie il y a trois ans.

Le vrai prénom de Maria est Clara. Elle te l’a dit après la première nuit que vous avez passée ensemble. Après la mort de Kate.

Non. Après l’assassinat de Kate.

Mon dieu. Kate. Le souvenir l’avait frappé comme un coup de marteau sur la tête. Elle avait été empoisonnée par une toxine puissante qui avait causé un arrêt respiratoire et cardiaque alors qu’elle se rendait à sa voiture en sortant du travail. Zéro avait toujours cru que c’était l’œuvre d’Amon et de leur principal assassin, mais les dernières paroles de Rais avant de mourir n’avaient rien été d’autre que trois lettres.

C-I-A.

Il faut que je sorte d’ici.

“Agents,” dit le Président Pierson, “je vous remercie une nouvelle fois pour vos services au nom du peuple américain.” Il leur fit un grand sourire à tous les quatre, avant de s’adresser à toute l’assemblée présente dans la pièce. “Maintenant, nous avons un excellent déjeuner qui nous attend dans la Salle à Manger de l’֥État, si vous voulez bien me suivre. C’est par ici…”

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