Donc, bien que son élection ait marqué une nouvelle ère despoir et quil ait reçu le prix Nobel de la paix lannée suivante, le président navait pas seulement échoué à respecter ses promesses de paix et dun meilleur monde, mais il avait également étendu sa puissance guerrière bien au-delà de celle de son prédécesseur George W. Bush, en établissant des jurisprudences rendant lutilisation de la force meurtrière à létranger encore plus facile sans lapprobation du Congrès.
Tout comme tous ses prédécesseurs, le président a très vite appris que pour le problème du Moyen-Orient, Israël par lintermédiaire de lAIPAC dictait la politique des États-Unis et non la Maison Blanche ou le Congrès. Israël avait souligné ce point en lançant lOpération Plomb durci barbare sur Gaza qui avait commencé le 27 décembre 2008 et sétait terminée le 18 janvier 2009 deux jours seulement avant linauguration du président, le 20 janvier 2009.
« Qu'est-ce que tu as pour moi ? » Demanda un président fatigué en prenant le dossier des nouvelles de la matinée et en lisant le résumé des reportages israéliens qui comprenait une révélation controversée qu'Israël était le principal acheteur de pétrole produit et vendu par l'Etat Islamique en Irak et en Syrie (ISIS), qui produisaient entre 20 000 et 40 000 barils par jour et généraient des profits de 1 à 1,5 million de dollars, que l'une des plus grandes chaînes de grands magasins en Allemagne - avec plus de 100 agences et 21 000 employés - avait retiré les produits israéliens de ses rayons en riposte aux nouvelles réglementations européennes en matière d'étiquetage, que des membres de l'extrême droite le groupe d'assimilation anti-arabe Lehava avaient protesté contre un événement de décoration d'arbre de Noël - pour la population chrétienne de Jérusalem - qui, selon eux, visaient les enfants juifs, qu'après avoir rencontré le président russe à Paris le Premier ministre israélien avait déclaré qu'Israël continuerait à protéger ses intérêts en agissant en Syrie pour empêcher le transfert d'armes révolutionnaires au Hezbollah, et que près de 30 000 juifs selon l'Agence juive - le plus grand afflux en 15 ans sétaient rendus en Israël en 2015 dans le cadre de l'aliya nécessaire pour l'empiétement progressif mais constant des territoires palestiniens en installant de nouvelles colonies illégales.
Le chef détat-major faisait partie du pantomime de la Maison Blanche supposé sopposer à la construction de colonies israéliennes, alors que la législation initiés et soutenue par linsupportable AIPAC préparait un projet de loi commerciale qui contiendrait une disposition regroupant Israël et les territoires contrôlés par Israël. Donc, même si cette législation contreviendrait à une politique américaine de longue date à légard dIsraël et les territoires occupés, y compris lactivité illégale coloniale dIsraël, le président signerait tout de même le projet de loi. Baptisée Loi de facilitation commerciale et dapplication des lois, le projet de loi fut réalisé dans le but de renforcer les règles dexécution, davoir le contrôle de la devise et de renforcer les efforts pour bloquer les évasions des lois commerciales. Le projet de loi comprendrait une clause sur les actes à motivation politique, visant à limiter ou à interdire les relations économiques avec Israël à toutes entités corporatives ou institutions financières ayant participé à la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël.
La disposition placerait les États-Unis à se déclarer fermement opposés aux BDS et à soutenir les relations commerciales entre les États-Unis et Israël en passant à une loi dobjectifs de négociation anti-BDS pour les négociateurs commerciaux américains. En outre, 180 jours après que le projet ne devienne une loi, ladministration américaine serait obligée de faire un rapport au Congrès sur les activités mondiales du BDS, y compris la participation des entreprises étrangères au boycott politique de létat juif. Outre la protection légale des entreprises américaines opérant en Israël, le projet regroupera également les territoires palestiniens occupés contestés, contrairement à la politique hypocrite américaine de longue date stipulant que lactivité des colonies faisait obstacle à la paix et à la solution de deux Etats.
Lampleur du contrôle du lobby pro-israélien au Congrès des États-Unis dirigés par lAIPAC était devenu notoire lorsque les très précieux amendements de la Constitution - « Le Congrès ne doit créer aucune loi basée sur létablissement dune religion ou linterdiction de son libre exercice, ou abréger la liberté dexpression ou de la presse, ou interdire le droit aux personnes de se rassembler pacifiquement et de demander au gouvernement de réparer des griefs » furent menacés par les congressistes dont le vœu le plus cher était de détruire la campagne croissante du BDS contre Israël en sengageant à neutraliser le premier amendement : « La liberté dexpression est utilisée dans notre pays pour dénigrer Israël et nous devons lutter activement contre »
Le président dont plus de 90% du peuple israélien détestaient était habitué à ce genre de lèche-bottes de la part du Congrès. La majorité de la population juive prétendait être favorable à la solution de deux états nétait en fait quun mensonge et haïssait le président de peur que ses propos de mettre fin à loccupation de la Cisjordanie et au blocus de Gaza soient vrais. Par conséquent, bien que les craintes israéliennes de lIran, des attaques de roquettes, de lisolement et de labandon par le monde nétaient guère plausibles, elles avaient néanmoins servi à la fois de sources de consolation pour la conscience collective dIsraël et de justification pour son occupation et son oppression continues du peuple palestinien.
« Quest-ce quils mijotent maintenant ? » demanda le président après avoir lu les rapports des médias et le PDB que le chef détat-major avait conseillé de toujours lire en premier. Le PDB comprenait le rapport de suspicions déclarant que le service secret israélien était derrière une série dattaques mystérieuses très avancées de réunions cyber-espionnages contre les négociations décisives du programme nucléaire de lIran organisées dans des hôtels de luxe en Europe. Ces rencontres se faisaient entre des représentants de lIran et des nation P5+1 de Chine, France, Russie, Royaume-Uni et États-Unis, plus lAllemagne. Les agents de sécurité suisses avaient fait une descente à lhôtel de luxe President Wilson à Genève où des discussions avaient eu lieu où ils avaient découvert des preuves despionnage cybernétique israélien.
Après avoir lu le briefing quotidien, le président saffala avec lassitude dans son fauteuil en cuir noir avec un sentiment de frustration. Après sa réélection pour un deuxième mandat en 2012, le président avait exprimé lopinion que « Nous voulons passer à un pays sécurisé, respecté et admiré dans le monde entier. Une nation possédant les forces armées les plus puissantes sur terre et les meilleures troupes que ce monde nait jamais connu. Mais également une nation qui avance avec confiance en ce temps de guerre pour établir une paix reposant sur la promesse de la liberté et de la dignité pour chaque être humain. » Malgré la proclamation de ces sentiments nobles sur « la liberté et la dignité pour chaque être humain », la réalité était quavec laide et la complicité américaine, « la liberté et la dignité » étaient encore refusées au peuple palestinien après presque 70 ans.
Le président sétait longtemps résigné au fait indépendamment du nombre des lois internationales et des droits de lhomme violés par Israël que tant que lAIPAC continuait à tenir le gouvernement américain par les couilles, les États-Unis continueraient à fournir à létat raciste une aide financière inconditionnelle tirée de largent des contribuables américains. Cet état raciste dont la conduite arrogante illimitée impunie sur la scène internationale était destinée à déposséder le peuple palestinien de ses terres pour faciliter la colonisation illégale juive conformément à lobjectif idéologique du sionisme pour un Grand Israël. Plus de la moitié de laide mondiale américaine était accordée à Israël.
Pire encore que la trahison du peuple américain par ses politiciens était labandon du Grand rêve américain Démocratie, Droit, Liberté, Opportunité et Egalité par le peuple américain lui-même : un peuple qui avait tendance à se souscrire à lidéologie de lexceptionnalisme américain, un peuple qui selon un sondage réalisé par Gallup/Harris 73% étaient incapables didentifier leur pays dorigine sans parler de lemplacement des autres pays sur une carte - un peuple nétant plus en mesure daccepter un fait irréfutable ne se conformant pas à leur propre préjugé borné, un peuple dépourvu de la capacité de penser au-delà de leur endoctrinement par les médias grand-public dont 90% sont contrôlés par six entreprises médiatiques appartenant ou dirigées par des juifs, un peuple nayant pas le courage de poser des questions délicates ou de considérer la propagande et les mensonges gouvernementaux et médiatiques avec soupçons, un peuple nourri dantagonisme racial et de la nécessité de guerres constantes contre les menaces continuellement présentes et fabriquées du terrorisme, un peuple que le reste du monde considère comme la plus grande menace aux droits de lhomme et à la réalisation de la paix mondiale, un peuple qui a perdu toutes les perspectives morales et politiques à donner lexemple du comment diriger et être bénéfiques au reste de lhumanité en tant que superpuissance.
Malgré son statut et les pièges que porte sa position, le chef détat-major avait décidé de soumettre sa démission en raison de sa désolation et de sa conscience troublée qui réclamait une gouvernance sans entrave avec une intégrité, où dans les couloirs du pouvoir les gémissements angoissés de « Nous, le Peuple » ne seraient pas noyés par les murmures corrompus des lobbyistes à intérêts noyés dans la corruption : les lobbyistes, dont la démocratie subvertit linfluence, furent soutenus par une décision de la Cour suprême américaine (de 5 contre 4) qui limitait la somme totale offertes par les riches donateurs aux candidats et aux comités politiques. Donc maintenant, plus que jamais, le 1% des millionnaires/milliardaires pouvaient acheter les politiciens et contrôler les politiques gouvernementales au détriment de la grande majorité. La seule différence entre la démocratie et la dictature était que tu ne dois pas perdre ton temps à aller aux urnes.
Foggy Bottom Neighbourhood, Washington, D.C.
Le soir, dans le salon, après avoir détendu mélodieusement lambiance avec des sonorités de saxophone de jazz de Kaori Kobayashi le système de musique numérique passait maintenant Nothing Gonna Change My Love for You. La fumée légères des cigarettes sétait dissipé ne laissant quun arôme gazeux léger de tabac Virginia brûlé , les flûtes de champagne en cristal dans lesquelles un grand cru de 2004 fut siroté étaient posées sur une table basse en verre orné à côté dune bouteille vide retournée dans un seau à glace argenté, et des vêtements dhomme et de femme jetés à la-va-vite traçait un chemin allant du dos du canapé en cuir noir doux à la chambre à coucher comme fioriture au cadre de nid damour où sur le lit-sommier le couple nu était serré lun contre lautre dans une émotion passionnée.
Le visage en forme sablier pulpeux bronzé de la brunette était ferme avec un bon tonus musculaire indiquant la régularité dexercices et lattention au régime. Son buste et ses hanches étonnamment proportionnés étaient compensés par une taille joliment définie qui se courbait gracieusement vers le bas et vers lextérieur de hanches parfaitement alignées aux épaules légèrement arrondies encadrant des seins considérables mais néanmoins désinvoltes. Ses fesses arrondies étaient symétriques avec de beaux profils latéraux en harmonie avec la longueur de ses jambes. Chaque pouce séduisant delle était une image déquilibre, dharmonie et de sensualité éthérée.
Lhomme dun âge moyen avait de la graisse superflue plus prononcée autour du ventre, légèrement affaissée. Pourtant, son corps avait concervé un certain vestige de ce qui aurait été autrefois un beau physique, avant que les ravages du temps et de la vie débauchée ne laissent des séquelles. Néanmoins, comme la plupart des hommes occupant des postes importants, il avait une libido hyperactive combinée à la confiance soutenue par sa position, le rendant imprudemment disposé à tenter sa chance de faire des rencontres illicites indépendamment du comment, quand, où et avec qui elles pourraient être. En raison de cette omnipotence, il supposait invariablement que faire des injonctions pour la conformité sexuelle des femmes qui étaient fascinées par les hommes en position de pouvoir était une chose à laquelle il sattendait et quil tenait pour acquis. Le phénomène ne se limitait pas aux hommes, mais il était également applicable aux femmes, pour qui avoir de lautorité sur autrui était également leur aphrodisiaque ultime.
La brunette jeta brusquement sa tête en arrière, dégageant de manière provocante sa langue de leur embrassade torride et se mit à lembrasser doucement en descendant lentement vers le bas de son menton pour arriver à son entrejambe. Une telle anticipation fut récompensée lorsquelle caressa légèrement sa masculinité de ses ongles bien soignés.
Elle ne pouvait pas sempêcher de se sourire en se rappelant de ses années dadolescence et se demanda ce que Rabbi Amos Rosenfeld un ami de la famille et un visiteur fréquent de leur maison à Brooklyn aurait pensé delle en ce moment. Il lui rappelait souvent quindépendamment de ce quelle choisirait de faire dans sa vie, de toujours sassurer quelle était en contrôle et au-dessus de toute situation : ce qui était précisément le cas en ce moment.
Alors que sa respiration saccélérait et que ses gémissements devenaient de plus en plus désespérés, elle finit par céder et lentement, mais sûrement, se laissa aller.
Bien que de tels rendez-vous clandestins étaient souvent nécessaires dans le travail de la brunette, ce nétait pas du tout un travail quelle considérait comme horrible.
Alors que des dizaines de milliers dautres liaisons potentiellement dangereuses se jouaient simultanément dans des chambres dhôtel et des logements privés dans diverses métropoles, villes et villages du monde entier, cette liaison particulière avait eu lieu dans le complexe Watergate de Washington DC, une adresse notoire où des prédateurs dentreprises, des scélérats machiavéliques et un président américain de « je ne suis pas un escroc » avaient rencontré leurs Waterloo pour des conspirations de cabrioles, de criminalités ou despionnages.
Lhomme, satisfait mais épuisé, sétait assoupi un instant. Il ne savait pas du tout que les magouilles sexuelles de cette soirée nétaient pas une suite involontaire et accidentelle de la rencontre fortuite de la semaine dernière avec la brunette, mais une partie dun plan prédéterminé orchestré et exécuté dans le but davoir une conséquence directe aux événements mondiaux. Une foule de décisions, que les gens pensaient être très tardives, était prise pour reconnaître lexistence historique dun peuple palestinien qui méritait la justice, les droits de lhomme et une nation. Ces décisions malgré les menaces israéliennes furieuses accompagnées du rappel inévitable de lHolocauste ont récemment inclus la reconnaissance de létat palestinien par plusieurs pays européens, par la provision du statut dobservateur palestinien à la Cour pénale internationale (CPI), par un vote de reconnaissance par le parlement européen et linvocation des Conventions de Genève des droits palestiniens par 126 pays demandant à Israël de mettre fin à la construction de colonies illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.