Cest en faisant ses recherches quil était tombé sur une référence sur la dynastie bancaire de Rothschild qui lavait poussée par curiosité à approfondir et à apprendre plus sur le rôle central de cette famille, non seulement à inciter aux Guerres Mondiales, mais également à influencer le cours des événements qui affectaient encore les vies de millions de personnes dans un monde où la moitié de la richesse mondiale appartenait uniquement à un pour cent de la population ; où la richesse de ce un pour cent était de près de 120 trillions de dollars - soit près de 70 dix fois la richesse totale de la moitié de la population mondiale la plus pauvre - ; où la richesse de 85 personnes des plus riches du monde dépassait celle de la moitié de la population mondiale ; où sept personnes sur dix vivaient dans des pays aux inégalités économiques qui nont cessé daugmenter au cours des 30 dernières années ; et où la minorité fortunée et très riche avait acheté le pouvoir politique qui servait à leurs propres intérêts et qui était âpre au gain plutôt quaux besoins urgents de la minorité beaucoup moins chanceuse.
Les recherches de Conrad ont révélé que tout avait commencé en 1743 lorsquun fils, Mayer Amschel Bauer, était né à Francfort de Moses Amschel Bauer un usurier et propriétaire dune compagnie de comptabilité un juif Ashkénaze. Les juifs ashkénazes descendaient des communautés juives médiévales des rives du Rhin de lAlsace au sud de la Rhénanie dans le nord. Ashkénaze était le nom hébreu médiéval de cette région allemande et par conséquent donna le nom de juifs ashkénazis ou ashkénazes littéralement signifiant les juifs allemands. Nombreux de ces juifs avaient émigré, surtout vers lEst, pour établir des communautés en Europe de lEst, y compris en Biélorussie, en Hongrie, en Lituanie, en Pologne, en Russie, en Ukraine et ailleurs entre les 11ème et 19ème siècles. Ils emmenèrent avec eux une langue germanique influencée par le yiddish écrit en lettres hébraïques qui, à lépoque médiévale était devenue la langue véhiculaire des juifs ashkénazes. Bien quau 11ème siècle, les juifs ashkénazes ne représentaient que 3% de la population mondiale juive, cette proportion a atteint un sommet de 92% en 1931 et représente maintenant environ 80% des juifs dans le monde.
A lépoque de la période obscure du Moyen-Âge lorsque la Bible était considérée comme étant la principale source de connaissance et larbitre suprême en matière dimportance lopposition obstinée de léglise chrétienne à lusure reposait alors plus sur les idées bibliques et morales que sur les considérations commerciales saines. Cette opposition avait également été maintes fois renforcée par des restrictions légales, dans la mesure où en 325 le Conseil de Nicée avait interdit la profession de clercs. A lépoque de Charlemagne (800-814), léglise avait étendu linterdiction pour inclure les laïques en déclarant que « lusure était une transaction où il fallait rendre plus quon en recevait ». Des siècles plus tard, le Conseil de Vienne de 1311 au sud de la France dont la fonction principale était de retirer le soutien papal de lOrdre des templiers sous linstigation de Philip IV de France qui était redevable aux Templiers avait déclaré que toute personne qui oserait affirmer quil ny avait pas de péché à pratiquer lusure serait punie comme hérétique.
Par la suite, en 1139, le Pape Innocent II convoqua le deuxième Conseil du Latran où lusurpation fut dénoncée comme une forme de vol exigeant la restitution de ceux qui la pratiquaient, de sorte que durant deux siècles les combines de dissimulation de lusurpation furent fermement condamnées. En dépit de toutes ces déclarations, une échappatoire existait, fournie par la double mesure de la Bible sur lusurpation qui permettait commodément aux juifs de prêter de largent aux non-juifs. En conséquence, pendant les longues années du Moyen-Âge, léglise et les autorités civiles avaient autorisés les juifs à pratiquer lusure. De nombreuses familles royales, qui avaient besoin de prêts substantiels pour financer leurs modes de vie et les guerres, avaient toléré les usuriers juifs sur leurs domaines de sorte que les juifs européens qui avaient été exclus de la plupart des professions et interdits de posséder des terres furent convaincus que le prêt dargent était une profession lucrative, quoique parfois risquée. Le prêt dargent était devenu une vocation juive inhérente.
Dans lAncien Testament, Dieu aurait dit aux juifs : « Sil prête à intérêt et tire une usure, ce fils-là vivrait ! Il ne vivra pas ; il a commis toutes ces abominations ; quil meure ! que son sang retombe sur lui ! » (Ézéchiel 18:13), et « Tu nexigeras de ton frère aucun intérêt ni pour argent, ni pour vivres, ni pour rien de ce qui se prête à intérêt. Tu pourras tirer un intérêt de létranger, mais tu nen tireras point de ton frère, afin que lEternel, ton Dieu, te bénisse dans tout ce que tu entreprendras au pays dont tu vas entrer en possession. » (Deutéronome 23:19 -20).
Alors que les juifs avaient été légalement autorisés à prêter de largent aux chrétiens dans le besoin, les chrétiens eux-mêmes étaient hostiles à lidée que les juifs gagnent de largent grâce aux malheurs des chrétiens, grâce à une activité proscrite bibliquement avec la menace dune damnation éternelle pour les chrétiens, qui à juste titre jugeaient les usuriers juifs avec mépris ce qui avait nourri progressivement les racines de lantisémitisme. Ce mépris et cette opposition à lusure juive étaient souvent violents. Des juifs étaient massacrés dans des attaques lancées par des membres de la noblesse endettés, en annulant leurs dettes suite à de violentes attaques contre les communautés juives pour détruire leurs registres comptables.
Bien que ce traitement ait pu être injuste aux usuriers, ces derniers étaient également utilisés comme boucs émissaires, responsables dune grande partie des problèmes économiques pendant plusieurs siècles. Ils étaient ridiculisés par les philosophes et condamnés à lenfer par les autorités religieuses, ils étaient soumis à la confiscation de biens pour compenser leurs victimes, ils étaient piégés, humiliés, emprisonnés et massacrés, et également calomniés par les économistes, les législateurs, les journalistes, les romanciers, les dramaturges, les philosophes, les théologiens et même les masses. Tout au long de lhistoire, de grands penseurs comme Thomas dAquin, Aristote, Karl Marx, J. M. Keynes, Platon et Adam Smith pensaient invariablement que le prêt dargent était un vice majeur. Dante, Dickens, Dostoyebsky et le personnage Shylock de Shakespeare dans Le Marchand de Venise, nétaient que quelques-uns des dramaturges et romanciers populaires qui décrivaient les prêteurs dargent comme des malfaiteurs.
Moses Amschel Bauer, cependant, avait vécu à une époque et à un endroit où il fut toléré et respecté pour son commerce, qui dès son arrivée sur la scène avait vanté une étoile rouge à six branches qui géométriquement et numériquement représentait le chiffre 666 six points, six triangles et un hexagone à six côtés. Ce signe apparemment inoffensif était cependant destiné à jouer un rôle important dans la naissance de lidéologie sioniste et de létat dIsraël. Ce destin avait germé dans les années 1760, lorsque Amschel Bauer travaillait pour une banque appartenant à Oppenheimer à Hanovre où sa compétence lui avait permis de devenir un partenaire junior et une connaissance sociale du Général von Estorff. De retour à Francfort pour reprendre laffaire de son père décédé, Amschel Bauer reconnut la signification potentielle du signe rouge et changea son nom de Bauer à Rothschild parce que Rot et Schild était les mots allemands pour Rouge et Signe. Létoile à six pointes, avec la manipulation rusée et déterminée de la famille Rothschild, avait finie sur le drapeau israélien deux siècles plus tard.
En apprenant par la suite que son ancienne connaissance, le général von Estorff, était attaché à la cour du Prince William de Hanau, Rothschild renouvela sournoisement leur amitié sous prétexte de vendre des pièces de monnaie et des bibelots de valeur à Estorff à un prix réduit avec la certitude que cela conduirait à son introduction au Prince William en personne qui fut ravi par la perspective dacheter des pièces rares à un prix réduit. En offrant une commission pour toute affaire que le Prince pourrait lui apporter, Rothschild était devenu un proche associé du Prince et avait fini par faire également des affaires avec dautres membres de la cour, à qui il avait invariablement prodigué des louanges nauséabondes pour se faire plaisir comme il lavait fait avec le Prince William :
« Jai eu le grand bonheur de servir votre haute sérénité princière à plusieurs occasions et à votre plus précieuse satisfaction. Je suis prêt à user toute mon énergie et mon entière fortune pour servir votre haute sérénité princière chaque fois quil vous plaira. Un encouragement fort à cette fin me sera offert, si votre haute sérénité princière me distinguait dune nomination comme lun des Facteurs de la cour de votre Altesse. Je me permets dimplorer cela avec plus de confiance en lassurance que ce faisant je ne vous ennuie pas. Alors que pour ma part une telle distinction fera grandir ma position commerciale et maiderait de bien dautres façons, je suis certain de pouvoir tracer ma propre voie et de faire fortune ici dans la ville de Francfort. »
Rothschild fut finalement engagé en 1769 par le Prince William pour superviser ses propriétés et ses impôts en lui donnant lautorisation daccrocher un signe vantant M. A. Rothschild, nominé facteur juridique de Son Altesse Sérine, Prince William de Hanau.
Pendant deux décennies en 1791 en Amérique, Alexander Hamilton premier secrétaire du trésor, membre influent du cabinet George Washington et agent adroit de Rothschild avait facilité la création dune banque centrale Rothschild avec une charte de vingt ans appelée la Banque des États-Unis. Hamilton allait être le premier dune longue liste de politiciens américains, qui jusquà aujourdhui trahissent leur pays en le vendant pour une poignée de dollars pour faciliter les intérêts juifs.
De retour en France, Napoléon Bonaparte empereur français de 1804 à 1814 avait déclaré quil avait lintention en 1806 de supprimer « la maison de Hess-Kassel de la souveraineté et de la radier de la liste des pouvoirs ». Cela força le Prince William à fuir lAllemagne pour le Danemark et de confier à Rothschild une fortune estimée à 3 000 000 de dollars. En cette même année, le fils de Mayer Amschel Rothschild, Nathan Mayer Rothschild, épousa Hannah Barent Cohen, la fille dun marchand riche londonien, et se mit à transférer les intérêts de ses affaires à Londres.
Après le décès de Sir Francis Baring et Abraham Goldsmith en 1810, Nathan Mayer Rothschild devint par défaut le premier banquier en Angleterre, et son frère Salomon Mayer Rothschild est allé en Autriche pour établir M. von Rothschild und Söhne bank à Vienne.
Aux États-Unis, la charte de la Banque Rothschild des États-Unis devait expirer en 1811 et le Congrès avait voté contre son renouvellement, avec Andrew Jackson qui deviendra plus tard le 7ème président américain (1829-1837) déclarant que « si le Congrès avait le droit en vertu de la Constitution démettre de la monnaie papier, il était alors de leur droit de lutiliser eux-mêmes et ne pas être délégué à des individus ou à des sociétés. » De colère, Nathan Mayer Rothschild répondit que « soit la demande de renouvellement de la charte était acceptée, soit les États-Unis se retrouveraient impliqués dans une des guerres les plus désastreuses. » Jackson répliqua par « vous êtes un repaire de voleurs et de vipères, et jai lintention de vous chasser, et grâce à Dieu léternel, je vous mettrai dehors. » La réaction de Rothschild était la promesse « de donner une leçon à ces impudents américains. Les ramener à nouveau au statut colonial. »
Par conséquent, la déclaration de guerre britannique contre les États-Unis en 1812 fut sans surprise soutenue par largent de Rothschild, en vue de provoquer laccumulation de la dette américaine qui les forcerait à capituler et faciliterait le renouvellement de la charte pour une banque américaine de Rothschild. Mayer Amschel Rothschild mourut en cette même année et son testament donnait des instructions précises à suivre par la Maison Rothschild, y compris le fait que tous les postes clés de lentreprise familiale devaient uniquement être détenus par les membres de la famille, quuniquement les membres masculins de la famille étaient autorisés à participer dans laffaire familiale Mayer avait cinq filles de sorte que lélargissement de la dynastie sioniste Rothschild sous le nom Rothschild était devenue mondiale, que la famille devait se marier avec son premier et second cousins pour préserver la fortune familiale, quaucun inventaire public de la succession Mayer ne soit publié, quaucune action en justice ne devait être prise concernant la valeur de lhéritage, et que le fils ainé du fils ainé devienne le chef de famille, une stipulation qui ne pouvait être rejetée que si la majorité de la famille en convenait autrement. Cela entra immédiatement en vigueur et Nathan Mayer Rothschild devint le chef de famille, tandis que Jacob (James) Mayer Rothschild sétait rendu en France pour établir la banque des Frères Rothschild à Paris.
Quant au sort des 3 000 000 dollars que le Prince William de Hanau avait confié à Mayer Amschel Rothschild, lédition de 1905 de lencyclopédie juive déclare dans le tome 10, page 494, que :
« Selon la légende, cet argent, qui fut caché dans des fûts de vin et qui échappa à la fouille des soldats de Napoléon à leur arrivée à Francfort, fut restitué intact dans les mêmes tonneaux en 1814, quand lélecteur (Prince William de Hanau) retourna à lélectorat (Allemagne). Les faits sont un peu moins romantiques et plus professionnels. »
Linsinuation que largent nait jamais été rendu par Rothschild se lit dans lencyclopédie lorsquelle ajoute que « Nathan Mayer Rothschild avait investi 3 000 000 de dollars en or dans East India Company en sachant que cela sera nécessaire à la campagne de Wellington, ». Nathan gagna un profit de largent volé « de pas moins de 4 fois la somme initiale ».
En 1815, les cinq frères Rothschild exploitèrent la politique en finançant les deux camps en guerre, en fournissant de lor aux deux armées antagonistes de Wellington et de Napoléon. Possédant des banques dans toute lEurope, les Rothschild avaient un réseau unique ditinéraires clandestins et de courriers rapides avec des agents les seuls à être autorisés de voyager entre les lignes anglaises et françaises. Cela signifiait quils étaient au courant des progrès de la guerre, ce qui leur permettait dacheter et de vendre en bourse selon les informations reçues.
Les obligations britanniques à cette époque étaient appelées des consuls et Nathan Mayer Rothschild donna lordre à ses employés de les vendre afin de faire croire aux autres négociants que la Grande-Bretagne perdait la guerre et de les pousser à déclencher une vente panique entrainant la chute de la valeur du consul. Les employés de Rothschild reçurent alors lordre de commencer discrètement à acheter tous les consuls disponibles. Lorsquil devint finalement évident que la Grande-Bretagne avait en fait gagné la guerre, la valeur des consuls avait atteint le pic et les Rothschild finirent par récupérer un retour de profits senviron 20 contre 1 pour leurs investissements.