La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel - William Hanna 8 стр.


A linsu dautres membres de la Commission de lépoque était le fait qui na jamais été divulgué au public jusquaux derniers mois de lenquête de la Commission que Philip Zelikow avait rédigé un document de 31 pages en septembre 2002 intitulé La stratégie de la sécurité nationale des États-Unis, soumis par ladministration Bush au Congrès. Le document préconisait que les États-Unis devaient édifier et maintenir des défenses militaires au-delà de toute contestation ; devaient veiller à ce que des efforts soient déployés pour sassurer que la sécurité et la protection des américains ne soient pas entravées par des enquêtes, des investigations ou des poursuites en Cour pénale ; et doivaient déclarer une guerre contre le terrorisme parce que « lennemi nest pas un seul régime ou une seule personne ou une seule religion ou une seule idéologie. Lennemi est le terrorisme violence préméditée, politiquement motivée et perpétrée contre des innocents ». Le document de Zelikow, qui était un renversement fondamental des principes américains de confinement et de dissuasion, avait manifestement été rédigé en faisant référence à lIrak et ce fut étrange de voir comment que ce soit par coïncidence ou planifié les événements du 9 septembre et ceux qui ont suivi se trouvaient être conformes au plan israélien de la division et la destruction de ses principaux rivaux arabes au Moyen-Orient.

Dans son livre At the Centre of the Storm : My Years at the CIA (Au milieu de la tempête : mes années à la CIA), George Tenet, ancien directeur de lagence, a déclaré avoir rencontré par hasard le lendemain de lattaque Richard Perle, un néoconservateur de premier plan et le chef du Conseil de la politique de défense, en sortant de la Maison Blanche. Tenet affirma que Perle sétait tourné vers lui et lui avait dit : « Irak doit payer pour ce qui sest passé hier. Ils en sont responsables. » Cela dit en dépit du fait que Tenet ait déclaré que « le renseignement » navait présenté « aucune preuve de la complicité de lIrak » dans ces attaques. A la suite de lincitation incessante des néo-conservateurs sionistes dans le gouvernement américain, les États-Unis ont mené linvasion illégale de lIrak.

Le New York Times a rapporté que lorsquon a « demandé ce soir ce que lattaque signifiait aux relations entre les États-Unis et Israël, Benjamin Netanyahu, lancien premier ministre, a répondu, « Cest très bien. » Puis il sest repris : « Eh bien, pas très bien, mais cela va générer une entente rapide. » Il avait prédit que lattaque « renforcerait les liens entre nos deux peuples, parce que nous avons connu la terreur pendant de longues décennies, et que les États-Unis avaient subi une hémorragie massive de terreur. »

Lattaque planifiée de Pierre contre une cible ostensiblement juive à Paris devait être à la suite de lavertissement arrogant et inquiétant du premier ministre israélien, qui avait dit que le parlement français commettrait une « grave erreur » sil votait la reconnaissance dun Etat palestinien. Lattaque avait pour but de prévenir la montée récente du soutien de lopinion publique européenne pour un Etat palestinien une idée incompatible à lidéologie sioniste apartheid dun Grand Israël (Eretz Yisrael) seulement pour les juifs en attisant les flammes de lislamophobie, qui à son tour entraverait et discréditerait les aspirations palestiniennes. Bien que Pierre navait pas dillusions sur lattentat prévu à Paris davoir la même propagande que le 9 septembre pour profiter à Israël, il était néanmoins confiant quune série dattaques beaucoup moins grandes à Paris et dans dautres villes européennes atteindraient lobjectif de perpétuer lhorreur et la peur de lislam comme une religion de haine chez les masses occidentales aveuglées et endoctrinées, et de pousser la France à devenir un Etat militarisé rempli de suspicion, de peur et de haine raciale.

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Dimanche 6 décembre

Londres, Angleterre

Les dimanches, le directeur général du Conseil des députés des britanniques juifs ne se rendait généralement pas au bureau du conseil dans les rues du nord de Londres. Mais aujourdhui cétait une exception, parce que la campagne actuelle discréditait le Parti travailliste britannique dont le nouveau dirigeant avait dans le passé qualifié les politiciens israéliens de criminels et avait critiqué la couverture de la Palestine par la BBC en laccusant dantisémitisme. Elle était sur le point de se mettre au travail lorsquelle reçut un coup de fil de lagent des communications du Conseil lui demandant de lire le dernier article de Mark Banner sur Israël. Elle ne perdit pas de temps à le faire et fut outragée par ce quelle lut.

La tendance historique dIsraël au chantage, à la corruption et à lintimidation

Mark Banner

Dimanche 6 décembre

Le 26 novembre 1947, lorsquil était devenu évident aux sionistes et à leurs partisans que le vote de lONU sur la partition de la Palestine serait en deçà de la majorité requise des deux tiers à lAssemblée générale, ils firent obstruction pour reporter le vote après la Thanksgiving et gagner du temps. Ils pourraient alors menacer certains pays comme la Grèce qui avait lintention de voter contre - pour quils changent leurs votes. Le président américain Truman, qui avait été également menacé de perdre le soutien juif lors de sa prochaine élection présidentielle, a déclaré plus tard que :

« Les faits étaient que non seulement il y avait des mouvements de pression à lONU jamais connu auparavant, mais la Maison Blanche a également été soumise à un barrage constant. Je ne pense pas quil y eu jamais autant de pression et de propagande contre la Maison Blanche que dans le cas présent. La persistance de certains dirigeants extrémistes sionistes motivés par des motifs politiques et se livrant à des menaces politiques mavait perturbé et ennuyé. »

Le 29 novembre 1947, lONU avait voté pour un plan de partition modifié malgré lopposition arabe basée sur la violation des principes de lONU dautodétermination nationale recommandant la création détats arabe et juif avec un régime international spécial pour la ville de Jérusalem. Ladoption de la résolution provoqua le conflit 1947/48 avec des atrocités commises par des gangs terroristes sionistes, dont la violence génocidaire fut responsable du meurtre de milliers de civils palestiniens non-armés et de lexode forcée de plus de 750 000 autres. A lépoque, le consensus de lopinion mondiale était que la création litigieuse dIsraël soit autorisée comme un acte conscient et volontaire de compensation de lHolocauste en tolérant ses crimes contre lhumanité. Depuis, Israël a fermement adhéré à cette tactique efficace de chantage, de corruption et dintimidation pour réprimer et faire taire avec accusations dantisémitisme et de déni de lHolocauste toute critique des violations flagrantes des droits de lhomme et de son mépris arrogant au droit international.

La peur dêtre accusé dantisémitisme était devenue depuis une phobie mondiale que lapartheid israélienne sioniste renforce avec la vigilance de type Gestapo qui sest imprégnée dans les médias, les parlements et les universités. Ceci est particulièrement évident aux États-Unis où le comité des affaires publiques américaines dIsraël (AIPAC) est actif sur les campus avec un programme de développement du leadership politique dactivités pro-israéliennes comprenant des rapports sur les membres, les étudiants et les organisations universitaires qui critiquent les politiques israéliennes. Les « mécréants » exposés dans le Guide universitaire de lAIPAC et la Surveillance campus pro-israélienne sont ensuite soumis au harcèlement, à la suspension et même au renvoi.

La peur dêtre accusé dantisémitisme était devenue depuis une phobie mondiale que lapartheid israélienne sioniste renforce avec la vigilance de type Gestapo qui sest imprégnée dans les médias, les parlements et les universités. Ceci est particulièrement évident aux États-Unis où le comité des affaires publiques américaines dIsraël (AIPAC) est actif sur les campus avec un programme de développement du leadership politique dactivités pro-israéliennes comprenant des rapports sur les membres, les étudiants et les organisations universitaires qui critiquent les politiques israéliennes. Les « mécréants » exposés dans le Guide universitaire de lAIPAC et la Surveillance campus pro-israélienne sont ensuite soumis au harcèlement, à la suspension et même au renvoi.

Linfluence de lAIPAC auprès du gouvernement américain comprend la fourniture de documents de position politique mettant laccent sur limportance stratégique illusoire dIsraël aux États-Unis. Larchive du Congrès est surveillée quotidiennement et des dossiers complets sont tenus sur les discours, les commentaires informels, la correspondance constitutive et les procédures de vote des membres sur les questions liées à Israël. LAIPAC estime lui-même que plus de la moitié des membres du Congrès et du Sénat (qui mettent les intérêts israéliens au-dessus des citoyens de leur pays) peut toujours être invoquée pour un soutien sans faille. Chaque année entre 70 et 90 dentre eux sont récompensés de voyages en Israël financés par lAIPAC. Lironie derrière lérosion de lAIPAC de la démocratie américaine est quelle est financée avec près de 4 milliards de dollars daide américaine à Israël des contribuables des américains, dont 50 millions vivent en dessous du seuil de pauvreté avec 47 millions dentre eux recevant des coupons alimentaires.

Le cancer insidieux de lAIPAC se propage également grâce à des voyages au frais de la princesse offerts par les groupes Friends of Israël (Amis dIsraël) dont la plupart sont membres dans les parlements européens, par le Conseil australien des affaires juives et israéliennes (AIJAC) et par le Comité des affaires publiques sud-africaines dIsraël (SAIPAC) récemment créé sefforçant à faire taire la critique dun peuple familier avec les iniquités de lApartheid.

De plus, les grands médias pour la plupart appartenant ou influencés par les amis dIsraël sont également entravés par la peur doffenser le lobby sioniste qui insiste que même le terme Apartheid en Israël est antisémite. Cette mainmise sur les médias est renforcée par les organismes de surveillance sioniste des médias, tels que le Comité pour lexactitude de compte-rendu au Moyen-Orient en Amérique (CAMERA) et la BBC Watch britannique, qui ne perdent pas de temps à dénicher toute référence négative à Israël.

En dépit dêtre une nation dans une crise existentielle profonde, lIsraël culoté continue à prétendre être une démocratie sociale juive avec des valeurs éthiques exemplaires. De telles revendications servent de couverture pour les mensonges, la tromperie, le vol et le meurtre illimité, tout en assurant son irresponsabilité pour ses crimes odieux en déséquilibrant le processus de gouvernance démocratique occidentale. Au lieu de condamner inconditionnellement Israël pour sa dernière attaque contre les palestiniens de Gaza, les dirigeants occidentaux nous prouvent quils ont été achetés pour trahir les valeurs morales de leurs électeurs en dénonçant le faux principe de la « légitime défense dIsraël » en tant quétat juif.

Israël ne possède pas ce droit que ce soit par Dieu ou autre car pendant près de 70 ans, il fut lagresseur en utilisant une brutalité génocidaire similaire à celle des Nazis. Lobjectif du sionisme de créer un « Grand Israël » exige lexpulsion « définitive » des non-juifs, même si cela signifierait que comme la récemment déclaré le ministre de lintérieur israélien « Gaza soit envoyée au temps du Moyen-Âge. » Pendant la Seconde guerre mondiale, dinnombrables vies et ressources ont été consacrées pour vaincre le nazisme. Pourtant, aujourdhui, aucun effort nest fait alors quune forme maléfique encore plus insidieuse détruit lentement le concept de gouvernance démocratique et que la décence humaine se meurt.

Le moment est venu pour que la majorité silencieuse proclame enfin tout haut son outrage sans manifestations, ni violences en envoyant sans relâche des messages courriel à leurs représentants élus. Les politiciens immoraux dont la boîte de réception est régulièrement inondée de milliers de courriels prendre vite conscience quignorer la volonté de la majorité pour servir la minorité sioniste et les intérêts des entreprises naboutirait pas à leur réélection. Le peuple palestinien ne devrait pas être obligé de continuer à payer le prix pour le complexe de culpabilité de loccident concernant lHolocauste.

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Mercredi 9 décembre

Talbiyah, Jérusalem-Ouest

Bien quétant confortablement retraité dans sa résidence de haut de gamme de 1,5 millions de dollars des meubles sur mesure, une piscine et un jardin bien arrosé avec des pelouses bien entretenues à Disraeli Street dans le riche quartier de Talbiyah à Jérusalem-Ouest où dimportants représentants gouvernementaux résidaient, Abe Goldman se levait tous les jours à sept heures du matin pour prendre un café en lisant les dernières nouvelles et ses courriels. Sud-africain né et élevé juif, Goldman connaissait déjà les ramifications dêtre un colon indésirable dans un état dapartheid, où le déplacement et loppression de la population indigène était un élément essentiel du colonialisme qui devait être continuellement justifié au reste du monde en contrôlant et en influençant sa perception à accepter linacceptable.

Lessor fulgurant de Goldman à Johannesburg sétait produit après lobtention de son diplôme en droit commercial à luniversité Free State Faculty of Law à Bloemfontein. Après avoir passé trois ans dans un cabinet davocats commercial, il trouva un poste au département juridique dun conglomérat minier qui contrôlait près de 1 200 filiales impliquées dans tout, de lextraction du charbon anthracite à lexploitation de la culture zouloue aux fins touristiques.

Son opportunité de promouvoir sa carrière sest alors produite fortuitement au début des années 60, lorsque le Conseil de sécurité des Nations Unies avait condamné lapartheid et instauré un embargo volontaire sur les armes. En raison dune série de sanctions accrue et continuelle contre lAfrique du sud, le gouvernement afrikaner et les conglomérats des affaires devaient contourner les embargos et trouver dautres sources dapprovisionnement et dexportation. Israël était leur premier choix, non seulement en raison de ses relations juives commerciales sud-africaines, mais également en raison du fait que ces deux nations partageaient des défis sociopolitiques similaires.

Au cours des premières années qui avaient suivi sa création en tant quétat, Israël avait entretenu des relations amicales avec plusieurs pays africains anti-apartheid, dont le soutien à lAssemblée générale des Nations Unis Israël devait contrer lopposition musulmane arabe. Alors que les pays africains cessaient progressivement de soutenir Israël dont les politiques dapartheid étaient perçues comme étant plus dures que celles des afrikaner en Afrique du sud, Israël fut obligé de chercher un allié africain alternatif et cétait avec lAfrique du sud quune alliance dintérêts partagés commença à se concrétiser. Pour commencer, les deux états ont été établis sur des terres volées des autochtones, tous deux étaient en infériorité numérique et entourés dennemis qui devaient être désunis et tenus à distance par la force militaire, et tous deux étaient souvent condamnés par les résolutions de lONU, qui dans le cas dIsraël étaient toujours votées à lencontre par son allié superpuissant laquais et politiquement dénaturé, les États-Unis.

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