La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie - Charley Brindley 8 стр.


Liada sourit. Kawalski, dit-elle en donnant une tape sur le dos du cheval derrière elle. Faire un tour?

Kawalski leva les yeux vers elle, pointa le doigt sur sa poitrine, puis  vers elle.

Elle fit oui de la tête.

Tiens. dit Kawalski en tendant son fusil à Autumn. Tiens-moi ça.

Il essaya de balancer la jambe en travers du dos du cheval mais il ny parvint pas. Liada lui donna la main. Il la prit et se hissa derrière elle.

Attrape, dit Autumn en lui jetant le fusil.

Liada se retourna vers lui tandis quil jetait le fusil en bandoulière sur son épaule.

OK, dit Kawalski.

Elle donna un coup de talons dans les flancs du cheval. Quand le cheval fit un bond en avant, Kawalski faillit tomber à la renverse, mais il prit Liada par la taille pour se tenir.

Ce putain de maigrichon, dit Lojab. Quest-ce quelle lui trouve donc?

Autumn haussa les épaules, puis appuya sur le bouton de sa radio. Hé, Kawalski.

Q-q-q-quoi?

Tu rebondis.

Mais non, p-p-p-p-putain.

Les autres se mirent à rire.

Alexander regarda Liada et Kawalski disparaître sur leur cheval après un virage de la piste. Cateri, dit-il.

Elle baissa les yeux vers lui.

Je crois que ceci tappartient.

Il sortit son fouet de la poche de sa hanche et le lui jeta. Elle attrapa le fouet et le déroula du manche tout en gardant les yeux sur lui. Alexander ensuite se recula, elle fit un grand sourire et donna un coup sec de son fouet au-dessus de la tête des deux boeufs. Comme ils ne bougeaient pas, elle claqua les rênes contre leurs croupes. Les boeufs beuglèrent en signe de protestation mais se mirent ensuite à avancer dun pas lourd. La section ferma la marche derrière le chariot.

* * * * *

Liada fit ralentir son cheval lorsquils approchèrent des chariots remplis de vivres.

Quest-ce quil y a dans ces coffres? dit Kawalski, en désignant cinq lourdes caisses en bois dans lun des chariots.

Liada regarda les caisses et lui dit quelque chose.

Hé, lapache, dit-il par radio. Comment dit-on Quest-ce quil y a dans ces caisses? en langue des signes?

Désolé, Homme Blanc, tu gères tout seul.

Eh bien, jte remercie. Quoi que ce soit, ça doit avoir de la valeur. Ils ont six soldats derrière, et six devant.


Liada continua à parler et à montrer différentes choses tandis quils dépassaient un chariot rempli de tranches de viande, de jarres de vin de datte et de ballots de peaux de bêtes. Lorsquils arrivèrent aux chariots chargés de jarres de céréales, ils entendirent trois brefs coups de trompette. Dune talonnade, Liada lança son cheval au galop et ils entendirent bientôt des clameurs et des cris plus en avant. En abordant le virage suivant sur la piste, ils virent que le convoi de bagages se faisait attaquer.

Les Chiens de Bisons! cria Kawalski par radio. Lui et Liada se laissèrent glisser pour mettre pied à terre, tandis quelle saisissait son arc et ses flèches puis il enleva son fusil de son épaule et ouvrit le feu.

Ils sont combien? demanda Alexander tout en avançant avec les autres.

Trop!

Kawalski fit feu sur un bandit qui courait vers lui en brandissant une épée. La balla toucha lhomme à la poitrine, lenvoyant tournoyer de côté et le renversant par terre.

Liada dit quelque chose et Kawalski la regarda. Elle banda son arc et laissa partir la flèche. Il suivit le vol de la flèche pour la voir frapper un bandit à la poitrine. Il sécroula en empoignant la tige de la flèche.

Il en arrivait encore une multitude dautres qui sortaient des bois, tout au long de la piste. Les fantassins se mirent à courir pour sattaquer aux bandits, en utilisant dabord leurs lances, puis à grands coups dépée pour le combat rapproché.

Kawalski! cria Liada.

Il vit dautres attaquants sortir des bois de lautre côté de la piste et descendit deux hommes qui étaient montés dans un chariot. Il fit passer son fusil du côté gauche, en en visant trois autres qui couraient vers lui, mais lorsquil appuya sur la détente, le chargeur était vide.

Liada! cria-t-il. Viens par ici!

Il éjecta le chargeur vide et en attrapa un autre à sa ceinture. Liada décocha une flèche, qui traversa le cou dun homme.

Kawalski actionna la culasse, en poussant une cartouche dans la chambre, mais les deux hommes étaient déjà presque sur eux. Alors, au lieu de cela, il laissa tomber son fusil et attrapa son pistolet Sig.

Liada tira sa dernière flèche, atteignant un homme au flanc mais il continuait à avancer.

Kawalski tira un coup de feu, tuant lautre homme.

Liada ramassa le fusil au sol et lutilisa pour bloquer lépée qui arrivait sur la tête de Kawalski. Kawalski attrapa ensuite le bras du bandit qui tenait lépée, enfonça son pistolet dans le ventre de lhomme et tira. Lhomme tituba en arrière en serrant son ventre dans ses mains.

Kawalski arracha lépée des mains de lhomme agonisant et la balança pour contrer un autre bandit qui le menaçait avec une hache. Il entendit Liada crier mais il ne put lui répondre lhomme à la hache revenait à la charge sur lui. Kawalski leva son épée en visant le cou de lhomme mais toucha son bras à la place, faisant tomber la hache par terre. Tandis que lhomme sempressait de récupérer sa hache, Kawalski sentit un coup dans le dos. Il trébucha et laissa tomber son pistolet.

Liada saisit le fusil par le canon, et en sen servant comme dune crosse, elle repoussa un autre attaquant.

Un bandit arriva sur Kawalski, en brandissant une épée ensanglantée. Kawalski leva son épée pour contrer le coup. Les deux épées se rencontrèrent avec un fracas métallique. Lépée séchappa de la main de Kawalski et il tomba à genoux. Il chercha à prendre son couteau à sa ceinture tandis que le bandit relevait son épée pour frapper à nouveau.

Liada balança un coup avec le fusil, frappant lhomme à la nuque.

Kawalski évita lhomme qui tombait en faisant une roulade. En se mettant à genoux, il vit un bandit qui arrivait sur Liada par derrière. Il ramassa son pistolet à terre et tira deux fois, touchant lhomme à la jambe au deuxième coup. Lorsque lhomme sécroula, Liada le matraqua avec le fusil.

Dautres bandits arrivaient en foule depuis les bois, en criant et agitant leurs épées.

Liada laissa tomber le fusil et ramassa une épée ensanglantée par terre. Nayant pas le temps daller chercher son fusil, Kawalski attrapa Liada par le bras, en lattirant vers lui.

Dos à dos, dit-il en tenant son dos contre le sien. On va sen faire quelques uns.

Liada dit quelque chose et il sut quelle avait compris.

Tandis que les bandits arrivaient sur eux de toutes parts, Kawalski tira deux autres coups de pistolet. Il éjecta son chargeur vide et en engagea un autre dans la chambre, mais avant quil naie eu le temps de larmer, il entendit une salve de coups de fusils.

Voilà la cavalerie! cria Kawalski.

Liada poussa un cri. Kawalski tira par-dessus son épaule, tuant un homme qui était presque arrivé sur eux.

Kawalski! dit Alexander par radio. A terre!

Kawalski enveloppa Liada avec ses bras en lattirant au sol. Des balles sifflèrent au-dessus de leurs têtes tandis que la section dAlexander fauchait les bandits.

Les attaquants navaient plus aussi peur des tirs que le jour précédent, mais quand ils virent autant de leurs hommes se faire balayer mortellement par la mitraille, quelques uns se mirent à courir vers les bois. Ils battirent bientôt tous en retraite, avec quelques bandits blessés qui les suivirent en boîtant. Ceux-ci furent fauchés par les fantassins qui envahirent le champ de bataille des deux côtés.

Kawalski se mit à genoux et souleva Liada du sol. Il rejeta ses cheveux en arrière et dépoussiéra son visage.

Es-tu blessée?

Elle sourit tandis quil vérifiait si elle était blessée. Elle avait de nombreuses coupures et contusions sur le visage et sur les bras, mais rien de grave. Ses mains étaient en sang, mais cétait celui des bandits. La jupe de sa tunique était déchirée de la taille jusquau genou, mais sa jambe était seulement éraflée.

Kawalski essaya de se tenir debout mais retomba sur les genoux. Je crois que jai un peu le vertige.

Liada plaça les mains sur son cou, en recherchant des blessures. Elle lui passa les mains sur les épaules, puis le long de ses bras et autour de sa taille. Elle poussa un cri dexclamation lorsquelle vit du sang frais sur sa main.

Elle examina son dos.

Il lentendit dire quelque chose tandis quelle mettait son bras autour de ses épaules pour le coucher au sol. Elle laida à se mettre sur le flanc, se pencha près de sa bouche, et parla dans le micro de son casque.

Autumn, Autumn!

Jarrive, dit Autumn et elle courut vers eux.

Elle se mit à genoux, mit les doigts dans la déchirure de la chemise camouflée de Kawalski, et la déchira pour louvrir.  Elle retint sa respiration. Bon sang, Kawalski.

Quest-ce quil Et il sévanouit.

Chapitre huit

Est-ce que quelquun a perdu sa ceinture textile? demada Sharakova par radio.

Non.

Non.

Non, dit Alexander. Pourquoi?

Jai devant les yeux une ceinture textile sur un chien de bison mort.

Quel type de ceinture textile?

Fabriquée pour lArmée américaine, dit Sharakova. Exactement comme celle que je porte.

Où es-tu, Sharakova? demanda Alexander.

A cent mètres devant, sur la gauche.

Ne laisse personne le dépouiller jusquà mon arrivée.

Entendu, Mon adj.

Quelques minutes plus tard, les autres regardèrent Mon adj enlever la ceinture du mort. Il lexamina, puis la passa à Joaquin.

Ca doit être ma ceinture du capitaine, dit Joaquin.

Vous croyez quils le retiennent prisonnier? demanda Kady.

Alexander fixa un instant la ceinture. Je nen ai aucune idée.

Il nous faut lapache, dit Joaquin.

Et Liada, dit Kady Sharakova.

Hé, Eaglemoon, dit Alexander par radio. Tes passée où?

Pas de réponse.

Elle doit avoir enlevé son casque, dit Lojab.

Ils ont mis Kawalski dans le chariot de Cateri, dit Lori, et lont emmené au camp principal, au bord de la rivière.

Alexander regarda alentour, observant les femmes et les enfants dépouiller les bandits morts de leurs vêtements. Fichons le camp dici avant quils nous tombent dessus.

* * * * *

Au camp principal, Alexander compta les effectifs et constata que tout le monde était présent.


Ne vous écartez pas dici, les gars. Restons groupés en attendant de découvrir la suite des événements.

Il se mit à lombre dun arbre et sassit juste à côté de Kawalski, qui était enveloppé dans une couverture chauffante Mylar. Autumn était là, agenouillée près de Kawalski toujours inconscient, occupée à contrôler sa tension. Liada et Tin Tin Ban Sunia étaient agenouillées près delle, observant tout ce quelle faisait.

Lojab prit un paquet de Marlboros dans la poche intérieure de sa veste et savachit contre un arbre en allumant sa cigarette. Il expira la fumée par le nez en regardant le groupe autour de Kawalski.

Ten penses quoi, Eaglemoon? dit Alexander en ôtant son casque pour frotter sa boule à zéro.

Elle enleva le stéthoscope de ses oreilles et le tendit à Liada. Il a perdu beaucoup de sang, et la blesure est profonde. On la nettoyée et recousue, et je lui ai fait une injection de morphine.

Liada plaça les embouts du stéthoscope dans ses oreilles comme elle avait vu Autumn le faire, puis elle ouvrit la couverture et glissa le pavillon dans la chemise déboutonnée de Kawalski. Ses yeux sagrandirent au son du battement de son coeur. Autumn avait pris lhabitude dutiliser les mains en sadressant à Liada et Tin Tin. Les deux femmes semblaient en mesure de suivre la conversation, du moins jusquà un certain point.

Sa tension est bonne, et son pouls est normal. Autumn se tut un instant, observant Tin Tin essayer le stéthoscope. Je pense quaucun de ses organes na été atteint. On dirait que lépée est passée sous le bord de son gilet pare-balles et la transpercé de part en part, juste au-dessus de los de la hanche.

Tu as fait tout ce que tu pouvais pour lui. dit Alexander. Sans doute quil se réveillera quand la morphine aura cessé de faire effet. Il tendit la ceinture textile à Autumn. On a besoin de laide de Liada concernant ceci.

A qui elle appartient?

On la récupérée sur un chien de bison mort. Alexander lobserva tandis quelle comprenait de quoi il sagissait.

Oh, mon Dieu! Le capitaine.

Il se pourrait quils le retiennent prisonnier, ou bien

Liada, dit Autumn.

Liada la regarda.

Cette ceinture, dit-elle en la tendant à Liada, est comme la mienne. Autumn lui montra celle quelle avait autour de la taille. Et celle de Kawalski. dit-elle en montrant Kawalski. Et celle de Mon adj.

Alexander lui montra sa ceinture.

Mais celle-ci, notre homme est perdu.

Perdu? demanda Liada.

Oui, dit Autumn. Notre homme, comme Rocrainium.

Tin Tin ôta le stéthoscope de ses oreilles. Rocrainium?

Alexander regarda ses troupes autour de lui. Spiros, aide-nous un peu pour Tin Tin.

Le soldat Zorba Spiros sagenouilla près dAutumn. Quest-ce quil y a?

Jessaye de lui expliquer que le capitaine Sanders est un officier, tout comme Rocrainium.

Spiros sadressa à Tin Tin dans son grec maladroit. Elle prit la ceinture des mains de Liada.

Vous homme Rocrainium? demanda Tin Tin à Autumn.

Oui.

Lui perdu à vous?

Autumn fit oui de la tête.

Ceinture venir où?

Lun des bandits la prise à notre Rocrainium.

Elle tenta dutiliser des gestes et des mouvements pour indiquer la bataille et les bandits morts. Spiros fit de son mieux pour aider.

Vocontii, dit Tin Tin à Liada, puis elle ajouta autre chose.

Liada acquiéça. Vocontii.

Tin Tin et Liada parlèrent pendant un moment.

Um, cette bandits là Liada tenta dexpliquer par signes ce quelle voulait dire.

Les bandits sont des Vocontii? demanda Autumn.

Oui, oui, dirent ensemble Liada et Tin Tin. Vocontii.

Autumn observa les deux femmes parler entre elles de quelque chose.

Autumn attendre près Kawalski, dit Liada en se levant avec Tin Tin.

Entendu.

Tin Tin tendit le stéthoscope à Autumn, puis elles coururent toutes les deux jusquà lautre bout du camp.

Autumn, dit Alexander, daprès ce que jai vu de ces types-làcomment ils sappellent déjà?

Les Vocontii.

Daprès ce que jai pu voir deux, on serait très optimistes despérer retrouver le capitaine Sanders vivant.

Vous nallez pas le laisser derrière nous, hein, Mon adj? dit-elle en faisant un geste vers son bras. Même si la chance est très faible.

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